Shippagan: une élève armée crée tout un tumulte
Une étudiante en crise armée d’un couteau a semé tout un émoi à l’école Marie-Esther de Shippagan, jeudi. Les autres étudiants ont été placés en confinement en attendant que la situation soit réglée. La GRC de la Péninsule acadienne confirme avoir été appelée à se rendre sur les lieux vers 15 h 25 puisqu’une étudiante en crise était en possession d’un couteau. Selon le gendarme Jean-François Halley, l’adolescente a été appréhendée et conduite à l’hôpital, non pas pour y soigner des blessures, mais plutôt pour qu’elle reçoive des soins spécialisés. Sans donner de détails précis, la directrice de l’école Marie-Esther, Denise HachéMallet, a confirmé que l’incident, qualifié de sérieux, impliquait une élève et qu’un «code rouge» a été décrété à l’établissement devant la gravité de la situation. «Nous avons jugé que la situation était sérieuse pour la sécurité des élèves. Nous faisons régulièrement des simulations de notre plan d’urgence sans souhaiter qu’on l’utilise à un moment donné. Mais tout le monde a très bien réagi et ça démontre que ça fonctionne», a indiqué Mme HachéMallet. Les élèves ont été placés en confinement en attendant que la situation soit réglée, a-t-elle expliqué. Policiers et ambulanciers ont été demandés sur place. Personne n’a été blessé. «Quand on déploie le plan d’intervention d’urgence, c’est que la situation est sérieuse. Tout s’est bien terminé», a-t-elle mentionné. Du soutien était disponible pour les élèves et le personnel de l’école, vendredi matin. En ce qui a trait à l’élève impliquée dans l’incident, Mme Haché-Mallet a expliqué qu’elle a aussi reçu de l’aide. «Une équipe de travail l’accompagne. Nous allons faire un suivi régulier avec les services de soutien pour s’assurer qu’elle ne représentera plus un danger pour sa sécurité et celles de ses confrères avant qu’elle ne soit réintégrée à l’école», a-t-elle ajouté. La mère d’un écolier, qui était présente lorsque les événements se sont produits, félicite le personnel de l’école pour la qualité de son intervention. «J’étais là pour une rencontre parent-enseignant. J’étais dans une salle de conférence avec d’autres personnes et des membres du personnel. Le code rouge a été déclenché vers 15 h 40 jusqu’à 16 h 05. Les locaux ont été fermés et toutes les lumières se sont éteintes. Il n’y avait aucun bruit», raconte Nadia Mailloux McGraw. «Tout était très calme. C’était très inquiétant, mais aussi très sécurisant de constater que le code rouge fonctionne! Je trouve que les responsables de l’école et le personnel ont été très rassurants et ont un très bon plan d’intervention.»