Les JC’s pourront-ils compléter leur remontée?
Le septième match a lieu samedi soir à Elsipogtog
Les Hawks d’Elsipogtog ont eu beau attendrir la viande et l’assaisonner de multiples épices, les JC’s Dodge Ram de Bouctouche refusent de se laisser cuisiner. Reste maintenant à voir si les porte-couleurs de «Chebooktoosk» - c’est le dérivé de Bouctouche en micmac - sauront continuer de résister aux attaques des «aigles» dans le septième et ultime match de cette série demi-finale qui devrait attirer une bonne foule, samedi soir, à l’aréna d’Elsipogtog.
Tirant de l’arrière 3-1 dans la série avant le début du dernier week-end, les JC’s ont rebondi de belle façon en signant des victoires convaincantes de 7 à 2 et 6 à 3.
Disons qu’il n’y avait pas beaucoup de monde qui pensait que les JC’s allaient éviter de remplir la panse des Hawks.
«Nous avons joué comme une équipe qui ne voulait pas que la saison se termine», affirme l’attaquant Luc Wiliams.
«Nous étions confiants et plus déterminés. Dans les séries, chaque membre d’une équipe doit être prêt à se mettre à la tâche et à sacrifier son corps pour gagner. C’est ce que les gars ont fait en fin de semaine dernière», révèle Williams.
Morgan McNeill croit quant à lui que les récents succès de l’équipe sont imputables à une meilleure gestion des efforts de chaque joueur.
«Le fait que nous ayons travaillé plus intelligemment a fait une énorme différence, souligne-t-il. Nous avons été plus intelligents avec et sans la rondelle. Il y a plusieurs bons leaders dans notre vestiaire et tout le monde était sur la même page lors des deux derniers matchs.»
«Nous avons enfin disputé deux bons matchs de 60 minutes, mentionne pour sa part Danis Gallant. Les leaders ont pris les choses en main et tous les gars ont suivi. Et puis, Jean-François (Mallet) a été tout simplement incroyable devant son filet.»
Les trois joueurs interrogés n’ont cependant pas voulu trop s’avancer lorsque l’auteur de ces lignes les a questionnés à savoir si la pression était désormais sur les épaules des Hawks.
«Honnêtement, je ne crois pas que la pression soit plus lourde sur les épaules de l’une ou l’autre équipe, indique Luc Williams. C’est maintenant une série d’un match. C’est do or die, samedi soir. La seule chose à faire est d’être à notre meilleur.»
«Tout ce que je sais, c’est que nous avons deux équipes pratiquement égales au niveau du talent et qui peuvent compter sur le support de beaucoup de partisans. Sinon, il n’y a toujours de la pression dans un septième match. Une chose est certaine, il faudra être prêt pour livrer une longue bataille de 60 minutes», soutient Morgan McNeill.
«À ce que je sache, personne n’a encore gagné cette série, précise Danis Gallant. C’est pourquoi je dis que la pression se trouve dans le camp des deux équipes.»
La rencontre débute à 19h30.