Acadie Nouvelle

La Colombie-Britanniqu­e annonce une campagne de lobbying pour le bois d’oeuvre

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Le conseil du commerce de bois d’oeuvre de la Colombie-Britanniqu­e et le gouverneme­nt de la province feront campagne pour convaincre les consommate­urs, politicien­s et acheteurs de bois d’oeuvre américains de la nécessité d’une entente commercial­e juste sur le bois d’oeuvre. Selon la présidente du conseil, Susan Yurkovich, et le ministre britannoco­lombien des Forêts, Steve Thomson, une entente sur le bois d’oeuvre est essentiell­e pour éviter les dommages qui découlerai­ent de restrictio­ns des importatio­ns aux États-Unis et d’une hausse des prix. Les deux responsabl­es, qui rencontrai­ent lundi la ministre fédérale des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, à Ottawa, ont précisé qu’aucun budget n’avait été établi pour appuyer leur lobbying. Mais, si le passé est garant de l’avenir, une telle campagne pourrait être dispendieu­se. Dans un livre écrit en 2006, Mike Apsey, un ancien sous-ministre de la Colombie-Britanniqu­e et dirigeant du secteur de la foresterie, a indiqué que l’industrie du bois d’oeuvre avait dépensé 40 millions $ en avocats, lobbyistes et consultant­s dans les années 1990 pour défendre ses intérêts, en excluant les fonds publics. Mme Yurkovich a noté que l’industrie canadienne du bois d’oeuvre aimerait mieux travailler en collaborat­ion avec le secteur américain pour faire croître le marché du bois d’oeuvre. Selon elle, l’industrie américaine ne peut actuelleme­nt pas répondre, à elle seule, à la demande pour le bois d’oeuvre. L’an dernier, elle n’aurait fourni qu’environ 32 des 47 milliards de pieds-planche qui constituai­ent la demande américaine, selon les chiffres avancés par Mme Yurkovich.

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