MON OPINION
Les centaines de personnes ayant vu l’excellente présentation sur la justice sociale le 20 février au Théâtre L’Escaouette ont certes compris l’urgence de travailler à l’élimination de la pauvreté humaine. Ce fut un modèle de sensibilisation par le truchement de quatre saynètes et autres moyens.
La première nous a fait voir l’écart existant entre les riches et les pauvres. Le premier groupe vit dans l’abondance et le luxe devenant de plus en plus riches alors que l’autre groupe ne peut pas satisfaire ses propres nécessités vitales. La deuxième nous a peint d’une façon claire les conditions de travail malveillantes des ouvrières et des enfants dans les ateliers de misère où l’on abuse ces personnes au moyen de menaces, d’humiliation, de salaires insuffisants et de très longues heures de travail. Quant à la troisième saynète, on y a décrit comment les grandes entreprises accaparent les terres des pauvres pour les exploiter soit dans le secteur minier, forestier ou autre, sans que les anciens propriétaires touchent le moindre bénéfice. La quatrième saynète me semblait plus descriptive de notre réalité provinciale! Les gens moins fortunés voulant communiquer avec les fonctionnaires gouvernementaux éprouvent d’énormes difficultés avec certains d’entre eux. Souvent, ce sont des machines qui les accueillent.
Par cette courte lettre, je veux reconnaître haut et fort le travail magnifique de soeur Auréa Cormier et de son équipe, du narrateur Adrice Richard, de la cinquantaine de figurants et de tous les autres acteurs sociaux. Par cette présentation, ils nous ont également rappelé les efforts louables menés par l’Église, les papes, les évêques, les saints sur le sort inhumain et indigne que notre monde réserve aux pauvres et aux démunis. Il n’y aura pas de paix planétaire si on ne corrige pas la question de la pauvreté.
Nos politiciens auraient dû voir cette présentation !