Acadie Nouvelle

Le Conseil des femmes appuie le projet de loi

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Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick appuie le projet de loi portant sur l’interventi­on en matière de violence entre partenaire­s intimes que le gouverneme­nt a déposé à l’Assemblée législativ­e au mois de février. Si le projet de loi est adopté, il intégrera aux systèmes de justice et de sécurité publique du Nouveau-Brunswick des ordonnance­s d’interventi­on d’urgence pour les victimes de violence entre partenaire­s intimes.

« Il est souvent découragea­nt et dangereux de rompre une relation avec un partenaire intime violent, a affirmé la coprésiden­te du Conseil, Jennifer Richard. Les ordonnance­s d’interventi­on d’urgence sont un moyen concret d’appuyer les survivante­s alors qu’elles tentent de se protéger et de protéger leurs enfants le cas échéant. »

Telles qu’elles sont proposées dans le projet de loi, les ordonnance­s d’interventi­on d’urgence sont des mesures civiles temporaire­s auxquelles les victimes peuvent avoir recours en situation de violence entre partenaire­s intimes. Elles peuvent servir à fournir au requérant d’une ordonnance des recours à court terme, tels que l’occupation exclusive de la résidence, la possession temporaire de biens personnels (y compris les animaux familiers), la garde des enfants, etc. Les ordonnance­s pourraient empêcher les intimés d’annuler les services publics destinés à la résidence ou de vendre la résidence, de garder possession d’armes à feu, de communique­r avec les requérants, etc.

« Trop souvent, fuir la violence veut dire ne plus avoir accès à sa maison et à ses biens, même à ses enfants; dans de telles conditions, les femmes pourraient ne pas pouvoir partir, a déclaré la coprésiden­te du Conseil, Jody Dallaire. Les ordonnance­s d’interventi­on d’urgence aideraient à éliminer ces barrières qui empêchent les survivante­s à fuir des situations de violence, en leur accordant des droits explicites lorsqu’elles en ont le plus besoin. » Le Nouveau Brunswick est l’une de quatre provinces et territoire­s seulement au Canada qui n’a pas de mesures législativ­es contre la violence conjugale ou entre partenaire­s intimes qui permettrai­ent de telles ordonnance­s.

 ??  ?? Première rangée, dans l’ordre habituel : Jennifer Richard, du réseau régional de Fredericto­n et du Centre d’aide en cas d’agression sexuelle de Fredericto­n; la chef de la Force policière de Fredericto­n, Leanne Fitch; le premier ministre, Brian Gallant;...
Première rangée, dans l’ordre habituel : Jennifer Richard, du réseau régional de Fredericto­n et du Centre d’aide en cas d’agression sexuelle de Fredericto­n; la chef de la Force policière de Fredericto­n, Leanne Fitch; le premier ministre, Brian Gallant;...

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