Acadie Nouvelle

Jonathan Aspirot: constance, polyvalenc­e et leadership

- Stéphane

Darren Rumble dit de lui qu’il est son joueur le plus constant depuis le début de la saison. Utilisé comme défenseur ou comme attaquant, il se présente toujours au Colisée avec ses bottes de travail et sa boîte à lunch. Jonathan Aspirot peut dormir tranquille, il fera assurément partie de l’édition 20172018 des Wildcats de Moncton.

La direction de l'équipe répète depuis quelques semaines que tous les joueurs passent présenteme­nt leur audition pour la saison prochaine.

Dans le cas du joueur québécois, on peut déjà affirmer qu'il a passé cette audition avec succès.

Aspirot est le prototype parfait du joueur le plus utile à son équipe.

Sa polyvalenc­e est pratiqueme­nt sans limites.

Il n'y a que le poste de gardien de but qu'il n'a pas occupé cette année.

Sa vitesse et sa robustesse font de lui un joueur craint chez ses adversaire­s.

Et dans le vestiaire, c'est le gars que tous les joueurs de la planète voudraient avoir comme coéquipier.

Le patineur de Mascouche confirme qu'il n'a aucun problème à changer régulièrem­ent de position.

«Ça ne me dérange pas du tout. Juste le fait de pouvoir jouer dans la LHJMQ, c'est déjà un gros plus pour moi», souligne-t-il.

Le colosse de 6 pieds et de 195 livres a été l'un des derniers joueurs retranchés lors du camp d'entraîneme­nt l'an dernier.

«C'est sûr que c'est difficile de faire le junior majeur à 17 ans et je m'y attendais. Mais ça m'a donné un boost pour continuer à travailler fort. Quand je suis arrivé au camp cette saison (à 18 ans), je voulais tout donner et ne pas avoir de regret si je me faisais couper», affirme-t-il.

Et quand on lui a proposé de devenir un attaquant, Aspirot n'a pas rechigné.

«Ça ne me dérangeait pas. J'étais prêt à faire n'importe quoi pour jouer avec les Wildcats. Je n'ai pas vraiment de préférence.»

Malgré les problèmes de son équipe sur la glace, le Québécois garde le moral.

«Il y a toujours des points positifs, même dans la défaite. C'est là qu'on apprend le plus. Même si on perd, ce n'est pas grave, on joue au hockey, on s'amuse et on travaille fort. Il faut toujours voir le côté positif des choses», précise le numéro 18.

«Il y a toujours des moments où on s'amuse, que ce soit dans les voyages ou sur la glace. On passe du bon temps avec des amis et ce sont des moments qu'on n'oubliera jamais. On est une équipe en reconstruc­tion et on sait qu'on va être meilleurs l'an prochain.»

Jonathan Aspirot sera d'ailleurs un des piliers de cette formation l'hiver prochain.

«Je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup dans la chambre devant tout le monde. Je prêche surtout par l'exemple», mentionne-t-il.

Quand on mentionne son nom, le visage de l'entraîneur des Wildcats s'illumine.

«Je l'adore. Il est sans aucun doute notre joueur le plus constant. Il est arrivé comme défenseur, on l'a envoyé à l'attaque et il ne s'est jamais plaint. Il est devenu notre meilleur attaquant défensif», raconte Darren Rumble.

«Il est comme un gros cheval. Il travaille dur et il est une force sur la glace. Il a des bonnes habiletés et c’est tout un compétiteu­r. Et si vous avez remarqué, il est un des seuls jeunes qui a une lettre sur son chandail cette saison», révèle Darren Rumble.

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