Ingéniosité et plaisir à la Course effrayable
Ils ne savaient pas trop à quoi s’attendre. Certains ont été satisfaits, d’autres ont été déçus. Mais à tout le moins, ils ont tous rivalisé d’ingéniosité pour le plaisir de la chose avant tout.
Douze équipes du Collège communautaire d’Edmundston ont pris part à la deuxième Course effrayable au Centre de plein air du Mont Farlagne, samedi. Au cours des dernières semaines, les participants ont mis à profit leur créativité dans l’espoir d’avoir le bolide le plus rapide.
Pour la plupart des équipes, il s’agissait d’une première descente officielle avec leur engin. Il y a eu des succès ...et des ratés.
La température douce a rendu la neige plus molle dans la pente, ce qui a fait en sorte que les engins plus lourds n’ont pas connu la «gloire» escomptée.
Pour une deuxième année, l’équipe Électro composée de Corey Pinet et de Thomas Briand a remporté le concours avec un chrono d’un peu plus de 15 secondes.
Billy Pineault, Mickaël Ratté et Pierre-Luc Gallant se sont présentés au bas de la pente avec un lourd engin en bois, muni d’un fauteuil, qui n’a pas connu le résultat espéré.
«Nous l’avons essayé dans la cour du CCNB, sans plus. Il a été construit avec du bois qui était disponible au collège. Nous sommes allés pour le confort du pilote avant tout», a lancé Billy Pineault, en faisant référence au fauteuil à l’intérieur.
Après la première descente au volant du bolide de son équipe, Robert Grandmaison a mentionné que l’expérience a été concluante.
«L’engin s’est comporté dans la pente comme on s’y attendait. Il a entièrement été fait de matériaux recyclés et trouvés au collège», a-t-il indiqué.
Déguisé en guerrier pour agrémenter le spectacle, Pierre-Luc Rossignol semblait très satisfait du rendement de la création de son équipe. «Il a mieux glissé dans la pente qu’on aurait pensé. Notre engin a été créé à partir d’une vieille motoneige et d’un vieux tracteur à gazon. Pour ce qui est de notre performance, le temps c’est relatif et secondaire aujourd’hui. C’est le plaisir de participer qui a guidé notre travail», a mentionné celui qui se disait très en sécurité au contrôle de l’engin.
Jérémy Bellefleur ne cache pas qu’il croyait que le véhicule de son équipe, pour lequel on a consacré près de 60 heures de travail, allait mieux se comporter dans la pente. Il a été confectionné à partir de restes de bois disponibles au campus.
«La descente a bien été mais on pensait qu’il aurait été plus glissant. C’est un engin très pesant par contre pour la condition de la neige aujourd’hui», a-t-il reconnu. - GD