Acadie Nouvelle

Le couple Shafia poursuivi par un de ses avocats pour honoraires impayés

-

Mohammad Shafia (photo) et sa femme Tooba Yahya, condamnés pour avoir assassiné leurs trois filles adolescent­es et une autre membre de la famille, sont poursuivis par l’ancien avocat de Mme Yahya, qui réclame près de 135 000$ en honoraires impayés. Dans sa réclamatio­n, l’avocat John David Crowe allègue que les deux Montréalai­s d’origine afghane «ont omis, refusé ou négligé d’effectuer un quelconque paiement» afin de régler les frais juridiques à la fin de leur procès, mis à part un chèque remis peu après leur condamnati­on, il y a cinq ans. L’avocat affirme que Mohammad Shafia avait accepté de payer les honoraires encourus par sa femme et qu’il avait précédemme­nt fait quelques paiements par chèque. Dans un exposé de la défense, M. Shafia réplique qu’aucun arrangemen­t n’a été conclu avec l’avocat et affirme que les frais pour la défense de Mme Yahya ont été payés avec un chèque de 20 000$ remis en février 2012. La cause est entendue cette semaine par un tribunal de Kingston, en Ontario. En 2012, l’homme et la femme ont été reconnus coupables de quatre accusation­s de meurtre prémédité pour la mort de leurs filles Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geeti, 13 ans, ainsi que celle de la première femme de M. Shafia, Rona Amir Mohammad, 52 ans. Les quatre corps avaient été retrouvés dans une voiture au fond du canal Rideau, à Kingston, en juin 2009. Leur fils aîné, Hamed, a lui aussi été condamné dans le même dossier, mais n’est pas visé par la plainte de l’avocat. En plus des frais juridiques, Me Crowe réclame près de 9000$ en intérêts. Dans sa réclamatio­n, il précise qu’en vertu de l’entente avec M. Shafia, les factures devaient être payées à la réception et des frais d’intérêt de cinq pour cent annuelleme­nt devaient s’appliquer après 30 jours. Mohammad Shafia, Tooba Yahya et Hamed Shafia sont détenus depuis leur arrestatio­n le 22 juillet 2009 et devront passer 25 ans derrière les barreaux à partir de cette date avant de demander une libération sous caution. – La Presse canadienne

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada