Quel soulagement!
Cette semaine, Xavier Lord-Giroux, président par intérim, annonçait la personne choisie pour prendre la tête de la direction générale de la Société nationale de l’Acadie, poste laissé vacant depuis des mois.
Si j’étais contente d’apprendre que ce vide (qui n’a que trop duré) allait prendre fin, j’étais carrément ravie que le choix se soit porté sur Véronique Mallet. Je connais bien l’intéressée, elle est entrée à la Société nationale de l’Acadie, dans les organismes jeunesse, au moment où j’en prenais la présidence et, au fil des années, j’ai beaucoup apprécié son intelligence, son esprit d’analyse, son sérieux et sa vision sur la place de la jeunesse acadienne dans notre vie.
Lorsque ses ambitions et sa carrière l’ont menée à l’extérieur de l’Acadie, comme tant d’autres jeunes qui sont passées par la SNA, j’ai eu un pincement au coeur, mais elle y a fait sa marque et c’est tant mieux. Véronique a su redonner tout un élan à l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne et je n’ai aucun doute qu’elle saura faire de même pour notre organisme porte-parole.
La Société nationale de l’Acadie a beaucoup souffert ces derniers temps: manque de financement (elle est toujours moins bien financée que les fédérations et organismes qui la composent), manque de personnel et une absence quasi totale de visibilité qui faisait craindre le pire, comme s’en inquiétait récemment un autre chroniqueur de l’Acadie Nouvelle, Roger Ouellette.
La SNA vient tout de même de terminer un exercice de planification stratégique – une étape nécessaire environ tous les dix ans (la dernière remonte d’ailleurs à mon arrivée à la présidence en 2007) – et il faut à présent la mettre en oeuvre avec détermination et enthousiasme. Avant cela, il faudra reconstruire une équipe forte et dynamique et reprendre une place de choix dans les médias ainsi que sur la place publique. Il faudra, surtout agir rapidement, de façon à ce que l’organisme puisse attirer des prétendants de choix pour sa présidence.
Tout un programme que Véronique saura relever, j’en suis certaine, avec brio. Elle apporte au poste une excellente connaissance de la SNA au sein de laquelle elle a oeuvré comme bénévole et une expérience considérable dans la direction d’organisme à but non lucratif. On ne pouvait demander mieux.