14 000 PASSIONNÉS AU FESTIVAL FRYE
Sous le signe de la diversité, le Festival littéraire Frye a connu une hausse d’environ 25% de son achalandage, avec près de 14 000 passionnés de livres qui sont allés à la rencontre des univers de 42 écrivains de plusieurs régions du Canada, de l’Acadie, de l’Irlande, des États-Unis, du Danemark et de la France.
«Je pense que ç’a été une des éditions les plus diversifiées de notre histoire. Si on avait une quinzaine d’événements de moins que par les années passées, c’est parce qu’on a essayé de créer des événements pour faire valoir encore plus les auteurs, leur donner la parole et permettre aux citoyens du Grand Moncton de découvrir leur livre de façon plus intime et je pense qu’on a réussi à le faire», a déclaré la directrice du Festival Frye, Danielle LeBlanc, visiblement satisfaite de ce 18e grand rendezvous littéraire bilingue de l’Atlantique.
Le Festival qui s’est conclu dimanche après neuf jours de découvertes littéraires a proposé 50 activités: des entretiens littéraires, des tables rondes, des lectures publiques, des ateliers d’écriture, des quiz littéraires et des visites scolaires.
Au-delà de 120 présentations dans les écoles francophones de la province ont rejoint de 8000 à 8500 élèves.
Trois activités ont été présentées à guichets fermés, soit le déjeuner avec Terry O’Reilley et les deux rencontres avec la romancière américaine Diana Gabaldon où le kilt écossais était à l’honneur. Plus de 1200 festivaliers ont pu rencontrer l’auteure de la série Outlander.
Dans l’ensemble, il y a une belle participation dans toutes les activités, à l’exception de deux ou trois événements. Le FestiJeunesse a doublé sa participation, tandis que 126 personnes ont pris part aux ateliers d’écriture.
Parmi les écrivains invités, figuraient sur la liste la romancière française Véronique Ovaldé, les auteurs québécois Yves Beauchemin, Nathalie Petrowski, Katia Canciani, Simon Roy, Guillaume Perreault, Marianne Dubuc et Annie-Claude Thériault. De l’Acadie, Marie Cadieux, Christiane StPierre, Antonine Maillet et Viola Léger étaient en vedette.
Le festival donne l’occasion d’en apprendre davantage sur les univers des écrivains.
«C’est merveilleux et c’est toujours un moment plaisant de l’année quand arrive le Festival Frye. C’est comme un happening. J’aime vraiment ça écouter les auteurs en personne lire leur travail. Cela nous permet d’avoir une plus grande connexion personnelle avec les auteurs. Je comprends un peu le français, je ne comprends pas tous les mots, mais j’aime quand même écouter leur voix, l’émotion et le rythme des mots», a exprimé Greg Weston de Moncton.