| SAMEDI 15 JUILLET 2017
lever le matin et se coucher le soir, pour faire à manger. Ils dépendent de ça pour vivre. Moi, je suis chanceuse, je peux me lever toute seule. Je peux me débrouiller. Mais j’ai besoin d’aide aussi, je ne peux pas tout faire.»
Si elle et Natalie Fougère témoignent aujourd’hui, c’est aussi pour leurs amis et voisins ayant un handicap qui vivent la même chose.
«Ce n’est pas juste pour nous qu’on en parle publiquement, c’est pour avoir une solution pour eux aussi. Ce n’est pas correct, c’est de la discrimination.»
Au cours des derniers mois, elles ont cogné à toutes les portes qui leur venaient en tête. Elles disent avoir contacté les propriétaires, la municipalité et le gouvernement provincial, entre autres.
Leurs démarches n’ont pas permis de régler le problème et c’est pourquoi elles accordent aujourd’hui une entrevue à ce sujet. «C’est vraiment le dernier recours», dit Natalie Fougère.
Elle explique qu’elle et son amie ne demandent pas grand-chose. Elles souhaitent seulement que les gestionnaires de l’immeuble réservent des places pour les travailleurs de soutien et pour les proches des locataires.
«Je sais qu’il n’y a pas 56 espaces de stationnement. Mais tout ce qu’on demande c’est d’avoir trois espaces où on pourrait avoir du stationnement, surtout pour nos travailleurs», dit Natalie Fougère.
Le gestionnaire de l’immeuble est l’entreprise Ground Floor Management, qui a des bureaux à Moncton. Nous sommes entrés en contact avec cette société trois jours de suite pour tenter d’obtenir des commentaires de ses dirigeants. Nos démarches n’ont pas porté leurs fruits.