À la recherche d’un nouveau juge à la Cour suprême
Le prochain juge de la Cour suprême pourrait provenir du Nord canadien. Le premier ministre Justin Trudeau a ouvert vendredi le processus de nomination du prochain juge de la Cour suprême du Canada qui pour la première fois tiendra compte des trois territoires dans la tradition de représentation régionale. Justin Trudeau doit combler le poste qui se libérera en décembre avec la retraite de la juge en chef, Beverly McLachlin, originaire de la ColombieBritannique. Pour respecter cette tradition de représentation régionale, le prochain juge devra provenir d’une des quatre provinces de l’Ouest ou de l’un des trois territoires. Le nouveau processus de nomination mis sur pied par le gouvernement Trudeau se veut plus inclusif. Tous les juristes intéressés et qualifiés peuvent poser leur candidature. Ils devront être «effectivement bilingues» en vertu de ce nouveau processus de nomination, peut-on lire dans le communiqué du bureau du premier ministre. Donc, faire preuve d’un bilinguisme fonctionnel. En vertu de la loi, le prochain juge de la Cour suprême doit siéger ou avoir siégé à une cour supérieure provinciale ou être inscrit au barreau d’une province pendant un minimum de dix ans. Un comité consultatif choisi par le gouvernement fera ensuite ses recommandations au premier ministre. Les membres de ce comité indépendant et non partisan seront connus à une date ultérieure. Les candidats ont jusqu’au 15 septembre pour signifier leur intérêt. Une fois ce poste comblé, Justin Trudeau choisira ensuite qui parmi les neuf juges de la Cour suprême deviendra juge en chef. – La Presse canadienne la tenue d’études sur la question. Les études réclamées n’ont jamais été menées, malgré la demande exprimée en ce sens pendant 11 ans. Les produits chimiques en question – des néonicotinoïdes – pourraient contribuer à la dégradation rapide des populations d’abeilles qui sont essentielles à la pollinisation des cultures, selon plusieurs. – La Presse canadienne