Surdoses à Edmundston: le PDG de Vitalité se dit attristé
Le président-directeur général du Réseau de santé Vitalité, Gilles Lanteigne, s’est dit attristé du récent incident survenu à Edmundston où trois adolescents ont été victimes de surdoses. Les trois jeunes ont été retrouvés dimanche dans un parc du centre-ville fortement intoxiqués. Après avoir consommé un mélange de médicaments sous ordonnance, leur état avait nécessité leur transport à l’Hôpital régional d’Edmundston. «En tant que PDG de l’organisation, je suis attristé de l’existence de cette situation non seulement pour les jeunes victimes, mais aussi pour les parents de ces enfants qui sont sans aucun doute affligés et dévastés des récents évènements», a indiqué à l’Acadie Nouvelle le dirigeant du réseau de santé. «Du plus profond de mon coeur, je souhaite que chacun d’eux se relève de cette tragédie et les encourage fortement à garder espoir», d’ajouter M. Lanteigne. Le Réseau de santé Vitalité n’a toutefois pas voulu émettre de commentaire au sujet du travail des professionnels du centre hospitalier auprès des adolescents impliqués dans cet incident. Se confiant plus tôt cette semaine au réseau de télévision TVA, la mère de l’une des victimes a sévèrement blâmé le département de psychiatrie de l’Hôpital régional d’Edmundston où son fils avait séjourné peu de temps avant l’incident. Selon elle, l’établissement de santé aurait précipité le départ du jeune homme tout en lui donnant accès à une quantité importante de médicaments sous ordonnance qui seraient directement en cause dans l’incident. «Des processus rigoureux d’évaluation des plaintes sont en place et le dossier suit son cours. De ce fait, j’ai entièrement confiance au personnel médical du Réseau qui oeuvre sans relâche à l’amélioration de nos services», a affirmé Gilles Lanteigne. Deux des trois adolescents victimes d’une surdose étaient toujours hospitalisés jeudi, a indiqué la Force policière d’Edmundston. «L’enquête se poursuit et progresse bien», a expliqué l’inspecteur Alain Lang. Le corps policier est en attente des résultats de tests menés par Santé Canada qui s’affaire à analyser la composition des médicaments ingérés par les trois victimes. - SL