Acadie Nouvelle

Le baptême du Big Unit

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Randy Johnson, admis au Temple en 2015, a brièvement joué avec Raines lors de son rappel en 1988, puis de nouveau avant de passer aux Mariners de Seattle en 1989. C’est le voltigeur des Expos qui l’a affublé de son surnom du Big Unit, qui orne sa plaque à Cooperstow­n. «Je venais de me retrouver dans les Majeures et j’étais ébahi par tout ce que j’y voyais, a déclaré Johnson aux abords du terrain de Cooperstow­n, qui n’est pas sans rappeler celui du film Field of Dreams. Alors qu’il circulait la tête basse près de la cage des frappeurs, Raines m’est entré dedans. En se levant la tête jusqu’au haut de mes six pieds dix, il m’a appelé la Big Unit. Le surnom est resté!» Johnson admet candidemen­t ne pas se souvenir tant que ça des présences au bâton de Raines contre lui, quand le voltigeur est passé à la Ligue américaine, d’abord avec les White Sox de Chicago, puis avec les Yankees de New York. Mais il se souvient de la bonne humeur caractéris­tique de Raines. «Une chose qui m’a frappé chez Rock, c’est qu’il avait toujours un grand sourire aux lèvres. Nous étions tout le contraire là-dessus: je tentais toujours de faire peur, d’intimider les gens! Lui, il passait son temps à sourire.» «Comme je connaissai­s sa personnali­té, quand j’ai eu à l’affronter au cours de ma carrière, c’était difficile d’adopter cette attitude renfrognée au monticule. C’était difficile d’être très sérieux contre lui! Nous savons tous ce qu’il a fait comme joueur - c’est pourquoi il est ici - mais comme personne, c’était un gars terre-à-terre, qui aimait s’amuser. «Je suis vraiment très heureux pour tous les nouveaux intronisés, mais comme j’ai joué avec lui pour une courte période au début de ma carrière, je suis vraiment heureux pour lui, mais aussi pour Montréal: c’est important que la ville soit toujours représenté­e même si elle n’a plus d’équipe.» - La Presse canadienne

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