Acadie Nouvelle

Le SCFP NB donne son appui à la campagne Mon stage me ruine

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Le Syndicat canadien de la fonction publique du N.-B. (SCFP NB) a annoncé, mercredi matin, qu’il joint sa voix aux étudiants et aux organismes qui participen­t à la campagne Mon stage me ruine menée par la Fédération des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton (FÉÉCUM). Dans l’ensemble du Canada, les employeurs du secteur privé et du secteur public profitent et dépendent du travail gratuit fourni par des milliers d’étudiants et de diplômés récents grâce à des stages non rémunérés, déplore le SCFP NB. «Il est scandaleux que leur travail ne soit pas reconnu et leurs droits protégés sous nos lois provincial­es et qu’ensuite, ces mêmes étudiants soient obligés de payer pour travailler par l’imposition de frais de scolarité. Tout cela, sans aucune garantie d’embauche!», affirme le président de l’organisme, Daniel Légère. «Comment se fait-il qu’en 2017, il soit toléré que des gens fassent des centaines d’heures de travail non rémunérées dans nos écoles, dans nos hôpitaux et dans nos entreprise­s? Personne, peu importe leur âge, leurs antécédent­s ou leur niveau de scolarité, ne mérite d’être du a ajouté M.Légère. Le SCFP NB est d’avis que la lutte contre les stages non rémunérés est une lutte contre le travail précaire. «Un stage devrait toujours être enrichissa­nt pour les stagiaires. Leurs conditions de travail devraient être les mêmes que celles des employés réguliers», souligne l’organisme. - AN

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