Acadie Nouvelle

Problèmes avec le propriétai­re de l’île Sheldrake

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C’est un groupe mené par le professeur de l’Université Concordia Ronald Rudin qui a rendu possible le projet. L’historien avait annoncé son intention de faire renaître une page oubliée de l’histoire acadienne. C’est le comité commémorat­if qui a attiré son attention sur l’histoire des lépreux. Le propriétai­re de l’île Sheldrake, un anglophone, aurait toutefois beaucoup insisté pour que le projet ne voie jamais le jour. «Il ne reconnaît pas l’histoire de la lèpre sur l’île. Il dit que ce n’est pas vrai, que c’est juste une histoire d’Acadiens qui veulent se faire de la publicité sur le dos de son île», affirme Paulette Robichaud. «Il ne veut pas qu’on parle de l’île, il ne veut pas de publicité», ajoute-t-elle. Les membres du projet avaient communiqué avec lui avant de débuter, mais n’ont jamais obtenu de réponses de sa part. Mais une fois que le projet et l’histoire de l’île ont été publicisés dans les médias, le propriétai­re a pris le téléphone. «Il n’était pas content», se rappelle Paulette Robichaud. Les membres du comité aimeraient que la section de l’île où sont enterrés les morts soit protégée. Ils veulent entamer des démarches en ce sens auprès du gouverneme­nt fédéral. - AMP

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