Acadie Nouvelle

Un dernier chapitre contre le Toronto FC à écrire pour l’Impact en 2017

- Alexis Bélanger-Champagne

Les joueurs de l’Impact soutiennen­t ne pas avoir besoin d’une source de motivation particuliè­re pour le match de dimanche, à Toronto.

Même si la formation montréalai­se est déjà éliminée de la course aux séries et que le TFC célébrera son titre en saison régulière, on peut s’attendre à un match riche en émotions puisqu’il s’agira du dernier chapitre du derby de la route 401 en 2017.

L’Impact (11-15-6) n’a qu’une victoire à ses huit derniers matchs (1-7-0), mais cette victoire a été acquise à Toronto le 20 septembre, par la marque de 5-3.

De son côté, le Toronto FC (19-5-8) célébrera avant la rencontre sa conquête du Supporters’ Shield, remis à l’équipe championne de la saison régulière en MLS.

Une victoire contre l’Impact permettrai­t aussi au TFC d’égaler le record établi par le Galaxy de Los Angeles en 1998 avec 68 points.

«Avant un match comme celui-là, on ne pense même pas au classement, a mentionné le capitaine de l’Impact Patrice Bernier après l’entraîneme­nt de l’équipe, vendredi. C’est une rivalité qui a grandi au fil des années. Chaque match est important. Eux, ils vont se rappeler du dernier résultat. Ils ont aussi un petit enjeu concernant un record de la ligue. Nous avons un rôle de négligé, mais nous pouvons gâcher un peu leur saison. C’est un match à prendre au sérieux.»

Même un nouveau venu comme Blerim Dzemaili a reconnu avoir ressenti la rivalité entre l’Impact et le TFC depuis son arrivée en mai.

«C’est une des belles choses du foot, d’avoir des rivalités comme celle-ci, a dit l’internatio­nal suisse. Il n’y a rien de joué, un derby est toujours important.»

Selon Bernier, les rendez-vous en séries de la MLS des deux dernières campagnes ont attisé la rivalité entre les deux équipes. L’Impact avait eu le meilleur sur les Reds lors de la ronde de barrage en 2015, puis les Torontois ont eu leur revanche l’automne dernier en battant le Bleu-blancnoir en finale de l’Est.

«En 2015, c’était leur première participat­ion aux séries et notre premier match éliminatoi­re à domicile. Nous avions gagné 3-0», s’est rappelé Bernier.

«Lors du premier match en 2016, tu voyais que l’empreinte était restée dans leur tête.

«Chaque match est de plus en plus important, plus physique et intense.»

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