Évaluation psychiatrique pour l’homme qui aurait brandi une arme à feu

Marcel Huard, un citoyen de Bathurst accusé de vol de véhicule, de conduite dangereuse, de fuite et de possession d’armes alors qu’il en était interdit, subira une évaluation psychiatrique pour une période maximum de 30 jours. C’est lui-même qui en a fait la demande. Selon ce que son avocat de l’aide juridique, Me Dave Paulin, a indiqué à la juge Brigitte Sivret, de la Cour provinciale, mercredi, M. Huard ne se souvient pas des événements qui l’ont amené en prison et l’homme entendrait des voix depuis longtemps. Il n’aurait jamais consulté pour ses présumés problèmes, mais aurait plutôt tenté de s’automédicamenter. Le soir du 8 novembre, la force policière de Bathurst a été contactée par une personne dans un établissement licencié du centre-ville, concernant un individu qui aurait apparemment brandi une arme à feu vers d’autres personnes. Cette allégation est toujours sous enquête. Les policiers ont essayé d’interpeller le suspect, mais celui-ci a pris la poudre d’escampette. Les policiers se sont lancés à ses trousses à haute vitesse en direction du secteur Est de la ville, et ce, sur plusieurs kilomètres, sur la rue Bridge, l’avenue Miramichi et sur la route 11 en direction Nord. À la hauteur de la sortie de l’avenue King, le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule et a effectué plusieurs tonneaux. Il a tout de même réussi à se remettre d’aplomb. Il a continué sa course sur la route 11 jusqu’à Janeville, avant d’abandonner l’auto et de prendre la fuite dans un boisé. Les policiers ont réussi à mettre la main au collet de M. Huard, qui n’a pas résisté à son arrestation. Il a été transporté à l’hôpital pour y soigner des blessures mineures. Une arme d’épaule et des armes blanches ont été découvertes dans le véhicule. La Couronne s’est prononcée contre sa remise en liberté d’ici sa prochaine comparution, le 11 décembre. - BS