Acadie Nouvelle

Casques bleus: le Canada offre 200 militaires et des aéronefs

-

Le gouverneme­nt libéral de Justin Trudeau offre finalement aux opérations de maintien de la paix des Nations unies (ONU) des hélicoptèr­es et des avions de transport, ainsi qu’une force d’interventi­on rapide de 200 militaires – mais il faudra attendre encore des mois avant de connaître le moment et le lieu de ces divers déploiemen­ts. La Presse canadienne

Le gouverneme­nt libéral avait promis l’été dernier d’offrir à l’ONU jusqu’à 600 soldats et 150 policiers pour ses missions de maintien de la paix.

La participat­ion promise mercredi par le Canada à l’ONU comprendra aussi 21 millions $ pour accroître le rôle des femmes au sein des Casques bleus. De l’enveloppe de 21 millions $ promise, 6 millions $ iront à des réformes au sein même de l’ONU, et 15 millions $ serviront à créer un fonds en fiducie destiné a aider les nations qui voudront faire leur part dans cette initiative.

Ottawa offre aussi de «prêter» des dizaines de militaires pour dispenser dans d’autres pays une formation en matière de maintien de la paix. «C’est un savoir-faire que nous avons durement acquis en Afghanista­n et en Irak, deux des environnem­ents opérationn­els les plus difficiles», a indiqué mercredi M. Trudeau, venu luimême dévoiler la contributi­on du Canada, dans le cadre de la réunion des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations unies, à Vancouver.

Certains de ces instructeu­rs seront affectés à des centres opérationn­els de l’ONU dans des pays africains, comme le Kenya, le Ghana et l’Ouganda. Mais une cinquantai­ne d’instructeu­rs canadiens pourraient aussi être déployés dans d’autres pays, et même participer à des missions de maintien de la paix avec leurs élèves, ont confié des responsabl­es. La sécurité des Canadiens devra toutefois être assurée.

Dans son allocution, mercredi, M. Trudeau a admis que son gouverneme­nt avait promis 600 militaires, en août 2016, mais il soutient que cette cible sera atteinte «avec le temps, par le biais de plusieurs petits engagement­s».

«C’est la meilleure façon pour le Canada d’apporter son aide, tout en maximisant les chances de succès.»

Les responsabl­es canadiens ont refusé de discuter des scénarios possibles pour les futurs déploiemen­ts.

 ??  ?? Justin Trudeau lit son discours d’un télésouffl­eur, lors de l’annonce de mercredi. − La Presse canadienne: Darryl Dyck
Justin Trudeau lit son discours d’un télésouffl­eur, lors de l’annonce de mercredi. − La Presse canadienne: Darryl Dyck

Newspapers in French

Newspapers from Canada