Luc A. Charette: un Noël classique
Entre deux coups de pinceau, Luc A. Charette prendra quelques jours de vacances pendant les Fêtes pour passer du bon temps avec sa conjointe. Il attend également la venue de son fils et de son petit-fils. Rien de spécial au programme pour l’artiste peintre, sinon des retrouvailles dans le confort de son foyer.
Natif d’Edmundston et demeurant à Moncton depuis plusieurs années, Luc A. Charette confie que les rassemblements familiaux sont devenus plus rares. Les principaux piliers familiaux ont disparu et la famille restante s’est morcelée en divers endroits.
«Ma famille a beaucoup rapetissé. J’ai encore deux soeurs à Edmundston, mais je suis tout seul avec ma conjointe à Moncton. Presque tous mes oncles et tantes ne sont plus là et mes parents sont décédés depuis plusieurs années. Les rassemblements familiaux sont moins fréquents, c’est certain», avoue Luc A. Charette.
S’il mise aujourd’hui davantage sur la simplicité, l’artiste garde néanmoins en mémoire quelques souvenirs d’enfance.
«C’est sûr que nous allions à la messe le 24 au soir. Les enfants attendaient la venue du père Noël. C’était un Noël classique», atteste-t-il.
Une fois les Fêtes terminées, Luc A. Charette reprendra ses pinceaux au Centre des arts d’Edmundston, où il est actuellement en résidence de création jusqu’au début janvier.
«Je suis en train de faire une série de dix oeuvres abstraites», révèle-t-il.
L’artiste visuel compte aussi parmi les 13 artistes qui créeront des oeuvres permanentes dans le cadre du projet Images
rémanentes, destiné à créer un itinéraire artistiq ue dans la ville de Moncton, tout en survolant l’histoire de l’art en Acadie. Maryse Arseneault, Dominik Robichaud, Jared Betts et Mario Doucette sont également au rang des artistes invités à participer au projet dont l’inauguration aura lieu en décembre 2018.