L’homme de Kent accusé d’avoir mutilé sa victime plaide non coupable
James Edward Mazerolle, cet homme âgé de 41 ans de Saint-Louis-de-Kent accusé d’avoir «défiguré» une femme en octobre, plaide non coupable aux accusations qui pèsent contre lui. Il subira son procès au printemps. M. Mazerolle a comparu à la Cour provinciale à Moncton, jeudi, afin de subir son audience de libération sous caution. Son avocat, Sylvain Pelletier, a demandé que la décision sur sa libération conditionnelle soit ajournée à une date ultérieure, et a informé la cour que son client plaide non coupable. M. Mazerolle fait face à sept accusations, dont celle de voies de fait grave. L’accusation est passible d’une peine maximale de 14 ans d’emprisonnement. Il est aussi accusé de séquestration, d’avoir «vaincu la résistance à la perpétration d’une infraction en étouffant, en suffoquant ou en étranglant une autre personne» et d’avoir omis de se conformer à une condition d’un engagement à la cour. De plus, il fait face à trois accusations de profération de menaces de mort. L’agression alléguée s’est produite le 26 octobre dans le quartier près de l’intersection de la rue Acadie et de la rue Cyriac, à Saint-Louis-de-Kent. L’accusé a subi une évaluation psychiatrique de 30 jours afin de déterminer s’il est apte à subir son procès et s’il souffre de troubles mentaux «qui le rendaient incapable de juger de la nature et de la qualité de l’acte». «Les deux sont revenus négatifs. Il est apte à subir son procès, et il ne souffre pas de troubles mentaux pour être exempté en vertu de l’article 16 du Code» criminel du Canada, explique Me Pelletier. Le procès de M. Mazerolle avec juge seul devant la cour provinciale commencera le 7 mai. Une pleine semaine est prévue pour le procès.