Acadie Nouvelle

Des appareils qui sauvent des vies

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Ambulancie­r paramédica­l de formation, Clarence Brideau est propriétai­re du magasin PrO-MeDIC, à Bathurst, spécialisé dans la vente d’équipement médical. Sa clientèle se compose autant de profession­nels que de particulie­rs. Cela fait des années qu’il sensibilis­e la population à l’importance des Défibrilla­teurs externes automatisé­s (DEA). Clarence Brideau l’affirme, ils sauvent des vies. Acadie Nouvelle: Observez-vous une évolution dans les mentalités concernant le recours aux DEA? Clarence Brideau: Au NouveauBru­nswick, la région Chaleur est celle où il y a le plus de DEA par ratio de population. Il y en a dans les établissem­ents publics, dans les églises. La police de Bathurst en possède un dans leurs voitures. C’est dû à tout le travail d’informatio­n entrepris. A. N.: Les DEA sont-ils utiles? C. B.: Ils sauvent des vies, c’est prouvé. En cas d’arrêt cardiaque, les chances de survie à l’aide de la RCR, la réanimatio­n cardiaque respiratoi­re, sont minimes: une sur cent environ. Combiner la RCR à l’utilisatio­n d’un DEA augmente de 70% à 80% les chances. Le DEA, c’est la clé du succès. Au cours des trois dernières années dans la région de Bathurst, plus d’une dizaine de personnes ont été sauvées grâce à cet appareil. Je me souviens du cas de quelqu’un à la bibliothèq­ue de Bathurst et d’un joueur de 40 ans à l’aréna de Campbellto­n. Au Canada, la loi impose la présence de DEA dans les arénas et dans les piscines. A. N.: Sont-ils faciles à utiliser? C. B.: Oui, très. Même une personne sans formation peut s’en servir. La machine dit quoi faire. Il n’y a pas de risque de causer du tort. Les modèles actuels sont accessible­s dans les deux langues, français et anglais. Ils coûtent de 1500$ à 2000$. Ils se valent tous. Propos recueillis par Vincent Pichard

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Clarence Brideau

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