Acadie Nouvelle

Le VTT se pratique maintenant 12 mois par année

- patrick.lacelle@acadienouv­elle.com @patricklac­elle

Le VTT a bien changé au cours des dernières années. C’est maintenant un sport qui se pratique autant l’hiver que l’été. Les véhicules ressemblen­t aussi de plus en plus à une voiture. Tour d’horizon de cette industrie en changement.

Il y a un peu plus de 30 ans, il fallait débourser environ 2800$ pour acheter un quatre-roues, selon la Fédération des véhicules tout-terrain du NouveauBru­nswick. Aujourd’hui, en moyenne, le prix de vente est de 14 000$, mais, attention, les véhicules à plus de 30 000$, voire 40 000$, ne sont pas rares et même très populaires.

Ces véhicules tout-terrain peuvent maintenant être chauffés, asseoir confortabl­ement quatre personnes et ils sont plus puissants. Résultat, les amateurs de ce sport peuvent maintenant le pratiquer 12 mois par années confortabl­ement.

En 2017, fédération comptait 22 800 membres répartis dans 55 clubs régionaux. De plus en plus de ces clubs achètent des équipement­s pour entretenir les sentiers l’hiver et permettre à leur machine d’y circuler.

«L’hiver, c’est plus froid, naturellem­ent, mais on s’habille pour. Il y a beaucoup de gens qui aiment mieux ça l’hiver parce qu’il n’y a pas de poussière. Les sentiers sont beaux aussi et il y a moins de roche parce qu’un coup que la dameuse est passée, le sentier est plat» a expliqué le président de la fédération, Roger Daigle.

Le club de la région Chaleur, le plus grand au Nouveau-Brunswick, a acheté une dameuse en 2012. L’outil a grandement amélioré la condition des sentiers pour les VTT l’hiver.

«On a connu une transforma­tion en 2012 lorsqu’on a réussi à faire l’achat d’une dameuse flambant neuve. C’était la Cadillac de l’époque et on devenait le premier club du Nouveau-Brunswick à avoir un tel équipement. Un meilleur équipement est synonyme d’une plus grande confiance de la part des membres», a souligné Jacques Ouellette du Club Chaleur et coordonnat­eur du développem­ent à la fédération.

Les retombées économique­s de l’industrie du VTT sont estimées à quelque 275 millions $ par an. Le président de la fédération croit cependant que ce chiffre est beaucoup plus important. Son organisme a une entente réciproque avec les provinces voisines qui n’obligent pas les amateurs de ce sport à se procurer un permis au Nouveau-Brunswick s’ils en possèdent déjà un au Québec, par exemple.

Puisque les visiteurs du Québec, de l’Ontario, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse n’ont pas besoin d’un permis de sentier supplément­aire

«C’est le fait de se retrouver en pleine nature l’hiver et de profiter de conditions de sentier idéales où ça roule très bien. C’est la camaraderi­e. Il y a beaucoup de refuges où on peut s’arrêter et rencontrer des amis pour socialiser. Le quad hivernal est une culture en soit qui est très agréable», a précisé M. Ouellette.

pour rouler au Nouveau-Brunswick, il est impossible de savoir combien exactement visitent notre province.

«Je peux te dire qu’on amène beaucoup de touristes, surtout dans le bout de Sussex et Sackville parce qu’ils viennent de la Nouvelle-Écosse. Je ne peux pas dire combien de touristes viennent, mais c’est pas mal gros», a expliqué M. Daigle.

Pourquoi autant de gens roulent-ils pendant des heures dans les bois et dans le froid? L’appel de la nature et l’amitié, répond M. Ouellette.

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L’industrie du VTT est en plein essor au Nouveau-Brunswick. - Archives
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