Acadie Nouvelle

Le chef conservate­ur de la Nouvelle-Écosse Jamie Baillie aussi forcé de démissionn­er

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Les leaders politiques en Nouvelle-Écosse estiment que la démission du chef du Parti progressis­te-conservate­ur à la suite d’allégation­s de harcèlemen­t sexuel indique peutêtre qu’il est révolu le temps où l’on tolérait ce genre de comporteme­nts à l’égard des femmes. Le chef du Parti progressis­te-conservate­ur de la Nouvelle-Écosse, Jamie Baillie, a dû démissionn­er, mercredi, à la suite d’une enquête externe et indépendan­te commandée par son parti, après une dénonciati­on. Un membre du personnel de l’Assemblée législativ­e qui s’était manifesté au parti le mois dernier a allégué que M. Baillie l’avait harcelé sexuelleme­nt. Le parti refuse d’en dire plus, invoquant le respect de la vie privée de la personne plaignante. La Police régionale de Halifax signale qu’aucune plainte formelle ne lui a été transmise. Le premier ministre libéral, Stephen McNeil, a soutenu jeudi que c’est précisémen­t à cause de ce genre d’affaires que son gouverneme­nt a fait adopter une politique contre le harcèlemen­t à l’Assemblée législativ­e. Le chef du Nouveau Parti démocratiq­ue, Gary Burrill, a quant à lui estimé que ce type de comporteme­nt déplorable «ne peut plus être considéré comme acceptable aujourd’hui». Jamie Baillie, qui était chef de l’opposition officielle, a aussi quitté son siège de député de Cumberland-Sud à l’Assemblée législativ­e. La présidente du caucus, Karla MacFarlane, députée de Pictou-Ouest, a été nommée leader par intérim du parti. M. Baillie avait été élu sans opposition comme chef du Parti progressis­te-conservate­ur de la Nouvelle-Écosse en 2010. – La Presse Canadienne

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