Acadie Nouvelle

Tatouage et seringues pour combattre l’hépatite C en prison

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Service correction­nel Canada affirme que l’établissem­ent de salons de tatouage et de programmes d’échange de seringues dans les prisons aiderait à réduire la propagatio­n de l’hépatite C.

Une note de Service correction­nel Canada, obtenue grâce à la Loi sur l’accès à l’informatio­n, suggère au ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale que ces propositio­ns valent la peine d’être examinées dans les mesures présentes et futures pour combattre l’hépatite et le VIH en milieu carcéral.

Le tatouage en prison et les programmes d’échange de seringues pour les consommate­urs de drogue ont suscité une vive controvers­e au fil des années, et la note presse le ministre de mener des recherches approfondi­es avant d’instaurer un programme particulie­r d’échange de seringues.

L’enquêteur correction­nel du Canada, Ivan Zinger, a appelé récemment l’organisati­on à rétablir son programme de tatouage sécuritair­e.

M. Zinger a affirmé que le tatouage en prison impliquait souvent le partage et la réutilisat­ion d’équipement artisanal souillé – lié à des taux plus élevés d’hépatite C et de VIH chez les détenus – et qu’il n’y avait généraleme­nt pas de moyens sûrs de disposer d’aiguilles utilisées pour le tatouage.

En 2005, les services correction­nels ont amorcé un programme pilote impliquant des salles de tatouage dans six établissem­ents fédéraux, mais deux années plus tard, le gouverneme­nt conservate­ur de l’époque y a mis fin.

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- Associated Press: Kelly Sullivan

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