Premier Tech Chronos exporte dans le monde entier à partir de Caraquet
Sans le crier sur tous les toits, Premier Tech Chronos, une entreprise située dans le fond du parc industriel de Caraquet, brasse des affaires dans le monde entier. Elle vient même de réaliser un projet de 2,25 millions $.
Premier Tech Chronos, une filiale de l’entreprise québécoise Premier Tech, roule sa bosse dans la Péninsule acadienne depuis la fin des années 1990.
Elle se spécialise dans la fabrication et la production de systèmes d’emballage pour différents secteurs, particulièrement l’industrie de la tourbe, dit Ghislain Thibodeau, directeur de la production chez Premier Tech Chronos.
Les produits sont vendus dans le monde entier, explique-t-il.
«Environ 70% de ce qu’on fabrique est expédié aux États-Unis. Environ 15% à 20% sont vendus ailleurs au Canada. Le reste s’en va en Amérique du Sud ou en Europe. Ce qu’on fabrique est surtout pour le marché international», explique M. Thibodeau.
Cependant, il y a quelques années, l’entreprise commençait à connaître des limites. L’équipement en place ne permettait plus à l’équipe de Caraquet de songer à développer de nouveaux projets.
«On n’avait pas la capacité d’en faire plus. On n’avait pas la technologie pour rencontrer des standards qui sont de plus en plus pointus.»
Au cours des deux dernières années, Premier Tech Chronos s’est organisé pour acquérir les pièces d’équipement nécessaires à sa croissance. Le projet de 2,5 millions $ a permis de créer près de 27 nouveaux emplois dans la Péninsule acadienne. Les gouvernements provincial et fédéral y ont investi un peu plus d’un million$.
«En achetant cet équipement, on a pu pratiquement doubler la taille de notre main d’oeuvre.»
L’entreprise compte aujourd’hui près de 56 employés et est encore à la recherche d’une dizaine de personnes avec des compétences nécessaires à l’exercice de différents métiers.
«On parle d’assembleurs, de soudeurs, de peintres, d’électriciens et ainsi de suite.»
L’investissement a pleinement valu le coup, estime M. Thibodeau.
«Avant il y avait des choses que notre technologie ne nous permettait pas de faire. Aujourd’hui, on est capable de le faire.»
Ce n’est pas la première fois que Premier Tech reçoit de l’argent du gouvernement. En 2013, Fredericton s’est engagé à investir jusqu’à 1 million $ chez Premier Tech Horticulture, une filiale à Rexton, pour créer 33 nouveaux emplois. Les installations du comté de Kent comptent environ 88 employés.