Pourquoi pas au N.-B.?
Roger Thériault Grande-Anse
M. le ministre de la Santé, Benoit Bourque.
Je sollicite votre attention concernant un médicament qui n’est pas couvert par l’assurance maladie du gouvernement du Nouveau-Brunswick.
À la suite d’une visite chez mon oncologue concernant le traitement de mon cancer des os, celui-ci me propose un traitement unique qui pourrait freiner la progression de ma maladie. Il m’explique que le Radium est administré par injection et se fixe sur l’os pour émettre des rayons qui affaiblissent ou tuent les cellules cancéreuses installées dans les os.
À mon plus grand désarroi, le médecin m’informe que le régime d’assurance maladie de notre province ne couvre pas ce médicament et que le traitement coûte de 30 000$ à 40 000$.
Comment expliquer que la majorité des provinces canadiennes subventionne ce médicament alors que nous, au Nouveau-Brunswick, n’avons pas accès gratuitement au Radium 223? Nous faisons pourtant partie du Canada, mais encore une fois, nous, les citoyens du Nouveau-Brunswick, sommes mis à l’écart, et ce pour une question d’argent ou par négligence de votre part à traiter les demandes des médecins et des chercheurs.
C’est donc un cri du coeur que je vous lance pour que vous accélériez les démarches pour faire en sorte que le médicament soit disponible aux patients du Nouveau-Brunswick, tout comme moi, qui souffrent et qui attendent que le médicament leur soit accessible.