Acadie Nouvelle

De la patinoire… à la cuisine!

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Charline Labonté a beau posséder un bac en éducation physique et une maîtrise en psychologi­e sportive, c’est plutôt vers la cuisine que s’est fixée la jeune femme après avoir pris sa retraite du hockey en septembre dernier. Vous avez bien lu, cette psychologi­e sportive (ou éducatrice) en devenir a plutôt troqué les jambières pour un tablier et une toque de chef. «Exactement! Ça sort d’où ça, hein?», questionne-t-elle en éclatant de rire. «Non, sérieuseme­nt, je m’étais bien préparée pour ma retraite avec un bac et une maîtrise. Je voulais un solide plan B. Par contre, la cuisine a toujours été une passion», confie-t-elle. «Alors quand est venue le moment de décider vraiment ce que je voulais faire de ma vie après le hockey, j’ai décidé de m’appuyer sur l’une de mes grandes passions. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré cuisiner. J’ai donc décidé de me lancer là-dedans. J’ai suivi un cours d’un an (École des métiers de la restaurati­on et du tourisme de Montréal) et je travaille depuis», révèle l’ancienne numéro 54 du Titan. Elle bosse depuis septembre pour Les Demoiselle­s, un service traiteur du quartier Rosemont. À long terme, elle souhaite ouvrir son propre café. Ça viendra. Et le hockey dans tout ça? Même si elle admet n’avoir pas mis ses jambières depuis belle lurette, elle avoue avec un large sourire s’en ennuyer un brin. «En fait, je ne m’ennuie pas nécessaire­ment de jouer, même si ça va sûrement revenir un jour. Là, j’avais surtout besoin de passer à autre chose. Ce que je m’ennuie le plus c’est de la camaraderi­e avec les filles», dit-elle. «J’ai regardé les Olympiques. C’était même la première fois que je le faisais depuis les Jeux de 1998 puisque j’ai participé aux quatre éditions suivantes. J’ai trouvé ça dur de regarder. D’accord, j’étais prête à prendre ma retraite. Mais en même temps, j’y ai vécu tellement de moments incroyable­s. C’est très difficile d’expliquer ce que tu vies aux Olympiques en tant qu’athlète. Et moi, d’avoir eu la chance de gagner quatre médailles d’or, je peux difficilem­ent demander mieux», souligne Charline Labonté. - RL

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