PATINAGE DE VITESSE: TROIS MÉDAILLES POUR UNE JEUNE DU N.-B.
En l’espace de quelques années, la NéoBrunswickoise Courtney Sarault s’est imposée comme l’une des étoiles montantes du patinage de vitesse sur courte piste sur la scène internationale. L’athlète âgée de 17 ans a donné une belle preuve de son talent en fin de semaine en décrochant pas moins de trois médailles lors des Championnats juniors de l’ISU qui avaient lieu en Pologne.
La résidente de Moncton est montée sur la seconde marche du podium de la course du 1500m féminin, samedi après-midi.
Quatrième avec trois tours à faire dans la finale, la fusée néo-brunswickoise a réussi à se glisser entre les Coréennes Ji Yoo Kim et Soo Lim Han pour remporter l’argent.
J’ai eu le résultat que je voulais au 1500m», a-t-elle commenté après sa belle performance.
Sarault avait terminé au 51e rang sur cette distance, lors des mondiaux juniors de 2017.
«Ç’aurait été fantastique de gagner l’or, mais je suis contente avec l’argent. Je suis fière de représenter un pays si incroyable et de remporter l’argent pour le Canada et le NouveauBrunswick», ajoute-t-elle.
La talentueuse patineuse est passée à des poussières d’une médaille de bronze dans la compétition du 500m.
Elle n’a pas à rougir de sa prestation puisque les deux premières, Maame Biney (ÉtatsUnis) et Petra Jaszapati (Hongrie) ont participé aux derniers Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud.
C’est Xandra Velzeboer, des Pays-Bas, qui est repartie avec le bronze.
«Mon 500m était correct», raconte Courtney Sarault.
«J’ai glissé à plusieurs endroits, ce qui m’a un peu éloigné de la tête. Mais pour moi, une quatrième place au 500m est appréciable», affirme-t-elle. Rappelons que la Néo-Brunswickoise avait terminé 61e sur cette distance en 2017.
La journée de dimanche a été encore plus faste pour la fille de l’ancien joueur des Canadiens de Montréal, Yves Sarault.
L’athlète de Moncton a d’abord remporté une seconde médaille d’argent, cette fois au 1000m.
«Avant mon 1000m, j’étais déterminée à remporter une médaille. J’y allais pour l’or, mais une deuxième place est quand même très bien», raconte-t-elle.
Sarault allait ensuite aider le Canada à mériter la première médaille d’or de son histoire lors du relais des Championnats mondiaux juniors de l’ISU, en compagnie des Québécoises Alyson Charles, Danaé Blais et Claudia Gagnon.
Depuis 2002, le Canada avait remporté trois médailles d’argent et cinq de bronze au relais féminin, de même que quatre d’argent et trois de bronze au relais masculin, mais n’était jamais monté sur la plus haute marche du podium.
«C’est quelque chose qu’on avait comme objectif», a mentionné Alyson Charles.
«Depuis vendredi, on se sentait bien et on a fait de bons échanges. Notre stratégie était à point. On savait quoi faire et on a juste mis tout ça à exécution», ajoute-t-elle.
Cette performance permet à Courtney Sarault de terminer au deuxième rang du classement général, derrière la Coréenne Kim.
«Finir deuxième est quelque chose que je n’aurais pu prévoir. Je me suis tellement améliorée depuis l’an dernier», constate la vicechampionne du monde 2018.
«Cette année, je me suis qualifiée dans toutes les finales A, alors que l’an dernier, je ne m’y étais même pas rendue. Je suis très contente de mon classement général et j’espère faire encore mieux l’an prochain.»
Cette deuxième place est la meilleure performance canadienne depuis Antoine Gélinas-Beaulieu en 2010.
Du côté féminin, Kalyna Roberge avait aussi terminé deuxième en 2005.
Marie-Ève Drolet avait remporté le Championnat du monde junior en 2001.