Les efforts de protection du phare de Dalhousie rapportent
L’Association touristique du Restigouche n’est pas demeurée indifférente devant les récents efforts entrepris par la Ville de Dalhousie afin de protéger, de restaurer et de mettre en valeur le site du phare de la pointe Inch Arran. Jean-François Boisvert
Réunie mardi dans le cadre de son forum annuel, l’association en a profité pour désigner le phare «Entreprise touristique de l’année 2018».
Le phare a toujours été l’emblème visuel par excellence de la ville côtière du Restigouche-Est. Il est donc normal que la municipalité en ait pris possession lorsque le gouvernement fédéral a décidé de s’en départir, il y a quelques années. fait peau neuve. Le revêtement extérieur (bardeaux de cèdre) a été complètement changé, ce qui a donné un coup de jeunesse à l’infrastructure.
Mais plus qu’une simple remise en état, la municipalité s’est investie dans un grand projet de protection et de modernisation. L’été dernier, plusieurs tonnes de pierres de protection ont ainsi été déposées tout autour de la pointe afin de la protéger des ravages de l’érosion.
Côté modernisation, le site a été repensé afin de faciliter la circulation (rond-point) et le stationnement. Un énorme cadran solaire en aluminium doit aussi être ajouté. Avec ces ajouts, Dalhousie ne veut pas uniquement conserver son phare, elle veut le mettre en évidence afin d’en faire une halte touristique obligatoire.
Selon M. Haché, il ne reste que quelques travaux mineurs avant de compléter le projet.
«Il faut appliquer l’asphalte, installer le cadran solaire ainsi que des panneaux d’interprétation et effectuer d’autres petits travaux mineurs. On estime que tout devrait être prêt pour le début de l’été, en juin», estime-t-il.
«Mais ça va au-delà d’une simple rencontre amicale. C’est aussi une façon d’éduquer nos membres sur différents sujets. Chaque année, on traite d’une thématique différente, on invite des conférenciers à parler de sujets liés au tourisme et aux nouvelles tendances dans le domaine. Le but est vraiment de donner des idées, de nouvelles perspectives, à nos intervenants touristiques», explique Stéphanie Thériault, directrice générale de l’ATR.
À titre d’exemple, le thème de cette année était l’écotourisme. L’an dernier, il s’agissait du tourisme d’aventure.
«On n’avait pas le choix, c’est notre symbole touristique. C’est un lieu très fréquenté par les gens du coin, mais aussi par les touristes. En fait, le phare est l’un des sites touristiques les plus visités du Restigouche-Est», estime le conseiller Jean-Robert Haché, qui a accepté les honneurs au nom de la Ville.