Une réponse à la vague de mécontentement
Depuis décembre, les manifestations se succèdent, de la Péninsule acadienne jusqu’au comté de Kent. Privés de prestations, les travailleurs saisonniers réclament des changements au programme d’assurance-emploi afin d’obtenir leurs prestations plus rapidement. Des manifestations ont notamment été organisées à Caraquet le 18 février, à Tracadie les 15 et 22 janvier ou encore à Richiboucto le 21 février et à Miramichi le 23 février. Tous réclamaient des mesures d’urgence pour atténuer l’impact du trou noir, mais aussi des solutions à long terme. Certains souhaiteraient être admissibles à l’assurance-emploi après 360 heures travaillées. La province a également tenté de faire entendre ses doléances auprès d’Ottawa: le premier ministre Brian Gallant a lui-même réclamé que des solutions immédiates soient trouvées pour soutenir les travailleurs saisonniers. En février, les députés libéraux néo-brunswickois ont interpellé Ottawa en votant une motion à l’Assemblée législative. Ils demandaient que le gouvernement fédéral modifie les dispositions d’admissibilité au programme d’assurance-emploi pour améliorer la situation des travailleurs saisonniers. - SD