Le français vibre dans les écoles
Le français est une langue. C’est aussi une culture, une histoire et bien plus encore, comme l’ont démontré les élèves de PetitRocher lundi. Idrissa Diakité
La 29e Semaine provinciale de la fierté française a été officiellement lancée, lundi, à l’école Le Domaine étudiant de Petit-Rocher, sous le thème La francophonie s’expose, ma fierté explose!
La semaine se déroule jusqu’au 23 mars. Plus d’une centaine d’activités seront organisées dans les écoles francophones de la province. Lors de la cérémonie d’ouverture, les élèves de l’école Le Domaine étudiant ont mis en vedette l’histoire de leur localité par la danse, le théâtre et la musique.
«C’est important pour la nouvelle génération de ne pas se laisser influencer par la langue anglaise. On devrait parler notre langue française tout au long de l’année. On devrait être fier de mentionner notre appartenance à la langue française. J’invite les autres élèves à se forcer de parler en français durant les activités organisées dans le cadre de la Semaine de la fierté française. Aujourd’hui, on a donné un bel exemple en présentant l’histoire de notre belle région à travers le théâtre», a mentionné Amélie Doucet, élève de la 8e année.
Pour son camarade d’école, Jérémie Jean, la Semaine de la fierté française est une occasion de faire vibrer la langue française dans la communauté.
L’ouverture de la Semaine de la fierté française s’est déroulée en présence de dignitaires, dont le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Brian Kenny.
«Je salue tous les francophones et francophiles qui rendent la langue française si vivante au Nouveau-Brunswick. J’invite les élèves et les Néo-Brunswickois à se joindre à moi pour célébrer la richesse culturelle et artistique de la langue française qui s’expose et explose en parlant fièrement le français durant cette semaine et toutes les fois où ils en ont l’occasion.»
«Je suis fier de parler français et je suis fier de vivre dans une province dans laquelle il est important de faire rayonner la culture acadienne et francophone», a déclaré le ministre Kenny.
De son côté, le maire de Petit-Rocher, Luc Desjardins, a insisté sur le mot fierté.
«C’est cette fierté qu’on a de parler et de partager notre langue avec d’autres communautés. On a de plus en plus de francophiles dans la région. Il faut partager la culture acadienne avec ces francophiles. La culture acadienne est riche, mais est aussi un symbole de résilience.»
L’école L’Odyssée de Moncton accueillera la cérémonie d’ouverture de la fierté française en 2019.