Acadie Nouvelle

Une année exceptionn­elle pour l’aéroport de Moncton

L’Aéroport internatio­nal RoméoLeBla­nc du Grand Moncton a connu en 2017 sa deuxième meilleure année en matière d’achalandag­e depuis son ouverture. L’administra­tion prépare maintenant le terrain pour accueillir davantage de passagers.

- Patrick Lacelle patrick.lacelle@acadienouv­elle.com

Plus de 665 600 voyageurs ont utilisé les installati­ons de l’Aéroport internatio­nal Roméo-Leblanc à Dieppe en 2017. Il s’agit d’une augmentati­on de 1,3% comparativ­ement à 2016 et de 3,3% comparativ­ement à 2015.

«Je pense que 2017 a été une très bonne année pour nous sur plusieurs aspects. Le nombre de passagers, c’est très positif. Du côté financier, c’était meilleur qu’on anticipait. Aussi, quand on regarde aux choses qu’on voulait accomplir, on a fait tout ce qu’on voulait faire et même plus», a confié à l’Acadie Nouvelle le président-directeur général de l’aéroport, Bernard LeBlanc.

Un peu moins de cargos ont cependant été traités par les installati­ons de Dieppe en 2017, mais il s’agit tout de même d’une année record sur le point financier. Plus de 2,6 millions $ ont été générés en revenus grâce au fret aérien.

L’administra­tion aéroportua­ire devra gérer une forte croissance au cours des prochaines années. Selon un rapport de la firme SNC-Lavalin, un million de passagers utiliseron­t les services à RoméoLeBla­nc d’ici 2038.

Le plan directeur 2018-2038 de l’aéroport prévoit plusieurs améliorati­ons qui devront être apportées aux installati­ons pour accommoder plus de voyageurs, mais aussi pour être conforme aux réglementa­tions. Tout ça coûtera très cher.

Même si les états financiers démontrent un excédent de 1,5 million $ en 2017, l’administra­tion a choisi d’augmenter les frais d’améliorati­on de l’aéroport qui passeront de 20$ à 25$. Un montant directemen­t refilé aux passagers.

«Nous avons une dette de 30 millions $ aujourd’hui, mais au cours des trois prochaines années, nous devons investir 23 millions $, simplement pour continuer les opérations. Ce ne sont pas des projets d’expansions. C’est refaire la surface des pistes, les tabliers, possibleme­nt faire un nouveau stationnem­ent et acheter un nouveau véhicule d’urgence. Ce sont 23 millions $ que nous devons trouver», a indiqué M. LeBlanc.

Il est d’ailleurs de plus en plus difficile de trouver un endroit où se garer à l’aéroport Roméo-LeBlanc ces temps-ci. La raison est fort simple: les gens sont à la recherche de soleil.

«Si vous avez essayé de trouver un espace de stationnem­ent au cours des dernières semaines à l’aéroport, ç’a sûrement été difficile. C’est que les vols saisonnier­s sont très populaires. Mars et avril sont maintenant nos mois les plus achalandés de l’année. On a presque atteint 70 000 passagers en mars. Normalemen­t on atteint ces chiffres en juillet et en août».

Afin d’accroître ses revenus, l’administra­tion aéroportua­ire compte aussi vendre ou louer ses terrains adjacents afin de permettre à des entreprise­s de s’y installer.

Des pistes sont également explorées afin d’établir un vol direct à intervalle régulier vers les États-Unis, mais rien n’est confirmé pour l’instant.

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