LA VICTOIRE DES BLEUS CÉLÉBRÉE EN ACADIE
La victoire des Bleus célébrée en beauté à Dieppe
Près de 400 partisans rassemblés au Centre Arthur-J.-LeBlanc de Dieppe ont vibré tout au long d’un match un peu fou.
La joie a été immense au moment du coup de sifflet final. Les joueurs de l’équipe de France soulèvent la Coupe du monde, 20 ans après leur dernière victoire.
Maxime Proux avait enfilé le maillot de l’équipe nationale et son chapeau bleu, blanc, rouge pour assister au match sur l’écran géant installé au Centre Arthur-J.-LeBlanc. Fébrile pendant 90 minutes, le jeune Français a accueilli avec émotion le sacre des siens.
Les enfants de Pascal et Fanny Baczyk sont venus habillés de la tête aux pieds aux couleurs de la France. La victoire a un goût particulier pour le couple, qui s’est rencontré lors de la Coupe du monde 1998, elle aussi remportée par les Bleus!
Arrivés au Canada il y a deux mois, ils n’auraient raté pour rien au monde l’événement organisé par Soccer Dieppe et la Ville de Dieppe.
«C’est une belle initiative, ça nous permet de rencontrer des gens et l’ambiance est belle. On est content de pouvoir partager ça avec tout le monde», commente Fanny Baczyk.
Pascal, lui, se réjouit du spectacle et du score improbable de 4-2.
«Les Croates ont été meilleurs que nous mais on a été très efficaces», reconnaît le nouvel arrivant.
Une partie de la salle a tout de même pris le parti de la Croatie. C’était le cas de Kouamé Ouattara, séduit par le parcours de l’équipe au damier rouge et blanc.
«C’est une sélection qui joue en équipe, qui ne se repose pas sur des vedettes et qui joue au ballon, lance-t-il. Ils ont montré qu’ils méritaient leur place en finale!»
Taha Maarous, président de Soccer Dieppe, se félicite que la municipalité ait accepté de fournir l’écran géant pour la diffusion de la finale. «C’est une première», dit-il.
Il espère surfer sur l’engouement autour du plus grand événement sportif planétaire pour développer le soccer dans la région. Avec près de 750 inscriptions à tous les niveaux, le club est en pleine expansion.
«On essaie de capitaliser là-dessus, explique Taha. On voulait que les jeunes en parlent, que ça nous aide à augmenter nos inscriptions. On essaie de rassembler tout le monde, c’est ça le côté inclusif du foot.»
Il souhaite répéter l’expérience lors des prochaines compétitions internationales. ■
«C’est exceptionnel, on est champions du monde, lâche-t-il. On aimerait être sur les ChampsÉlysées à Paris, mais on va quand même fêter ça comme il se doit!»