Foyers de soins: 27 nouveaux lits seront réservés aux personnes atteintes de troubles de mémoire
Nouvelle annonce du gouvernement en faveur des aînés, dimanche, dans la Péninsule acadienne. Le premier ministre Brian Gallant a affirmé que 27 lits destinés aux personnes atteintes de troubles de la mémoire seront ouverts dans les foyers de soins existan
«Nous allons fonctionner par unité de neuf lits. C’est-à-dire que ces 27 lits pourront être affectés à une, deux ou trois structures déjà en activité. L’appel d’offres va être lancé dans quelques mois», déclare le chef du gouvernement.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un projet d’investissements de 100 millions $ pour les foyers de soins, au cours d’une période de cinq ans. La construction de nouveaux établissements est notamment prévue.
L’un d’eux sera bâti dans le Nord-Est. Il comprendra 60 lits. Où et quand verra-t-il le jour?
«Ça fait partie d’une planification ministérielle. Là encore, l’appel d’offres va être lancé dans les mois à venir», répond le premier ministre.
Pour Wilfred Roussel, ministre de l’Agriculture, des Mines et des Affaires rurales, cela répond à un besoin.
«Favoriser le vieillissement en santé de nos aînés fait partie de notre plan stratégique. C’est d’autant plus nécessaire dans les petites régions comme ici», commente celui qui est également le député de la circonscription de Shippagan-LamèqueMiscou.
Bonification de l’offre ou compensation, cela reste à voir.
Au cours des derniers mois, deux foyers de soins de niveau 1 et 2 ont fermé leurs portes dans la Péninsule: à Lamèque, l’Auberge des compagnons est en vente depuis mai; à Caraquet, le Manoir Marie est devenu une auberge du passant depuis ce mois-ci.
«Les foyers de soins spéciaux sont des entreprises privées et les responsables de ces établissements sont libres de mettre fin à leurs activités pour diverses raisons», rappelle-t-on au ministère du Développement social.
Soucieux du bien-être de ses administrés, Jules Haché, le maire de Lamèque, nous confirmait, la semaine dernière, que tous les pensionnaires de l’Auberge des compagnons ont été relogés, en accord et en collaboration avec les familles de chacun.
«Une entreprise qui ferme dans notre petite communauté, ça nous préoccupe. C’est une diminution de services, alors qu’avec le vieillissement de la population, la demande va s’accroître», souligne l’élu.
Dans ces conditions, lui et ses conseillers se montrent attentifs à toute proposition d’entrepreneurs.
«Tout développement qui nous permet de garder nos gens chez nous nous intéresse.» ■