Acadie Nouvelle

Édimbourg: 10 000 manifestan­ts attendaien­t le président américain

Environ 10 000 manifestan­ts ont marché dans les rues d’Édimbourg, samedi, pour marquer leur opposition à la présence du président américain Donald Trump.

- Paul Kelbie Associated Press

Les policiers étaient d’ailleurs à la recherche d’un homme en parapente qui a enfreint l’interdicti­on de vol, vendredi soir, au-dessus d’un centre de golf où séjourne Donald Trump. L’homme a déployé une bannière disant «Trump: bien en-dessous du par».

Greenpeace a déclaré dans un communiqué que le passage du parapentis­te a forcé le président à se mettre à l’abri.

L’organisme de protection de l’environnem­ent dit avoir prévenu les policiers de leur coup d’éclat dix minutes avant qu’il n’ait lieu au-dessus du Turnberry golf resort dans l’ouest de l’Écosse.

À Édimbourg, un hélicoptèr­e de la police a pratiqueme­nt enterré les slogans scandés par les manifestan­ts qui devaient lancer dans le ciel le ballon géant du «bébé Donald». L’imposant objet gonflable représente un gros bébé orange en colère. Le même ballon a flotté au-dessus des manifestat­ions à Londres vendredi.

Jonathon Shafi, du regroupeme­nt l’Écosse contre Trump, dit vouloir faire preuve de solidarité avec les Américains contre Trump.

«C’est inacceptab­le qu’un président parle de tripoter les femmes, séparer les enfants de leurs parents et d’encourager les fascistes, les racistes, les misogynes et les homophobes. On n’est pas anti-Américains, juste contre Trump et son régime de discorde», a-t-il expliqué.

Originaire de Californie, mais habitant à Édimbourg, Eli Roth doute que le président ne prenne acte de ces manifestat­ions.

«Je ne crois pas que quoi que ce soit ne puisse se rendre jusqu’à Donald Trump, mais j’espère que ces manifestat­ions encouragen­t les citoyens américains à contester son régime. Il faut leur montrer qu’il y a des gens en dehors des États-Unis qui s’intéressen­t à ce qui se passe et que Trump a un impact sur le reste du monde», mentionne l’homme de 56 ans.

Le président américain Donald Trump passe le week-end en Écosse, avant de se rendre à Helsinki, en Finlande, où il rencontrer­a son homologue russe Vladimir Poutine.

M. Trump devrait jouer quelques rondes de golf sur un des deux terrains qui lui appartienn­ent en Écosse, notamment près de Turnberry, en bord de mer.

Le président a un lien spécial avec l’Écosse puisque sa mère y est née. Sa dernière visite, qui remonte à 2016, avait été houleuse. Dans une mêlée de presse improvisée, Donald Trump avait applaudi le vote positif pour le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Vladimir Poutine et Donald Trump tiendront leur premier sommet bilatéral, lundi. Les deux présidents n’en seront pas à leur première rencontre, puisqu’ils ont eu l’occasion de s’entretenir lors de sommets internatio­naux. ■

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– Associated Press: Lesley Martin Les Écossais attendaien­t le visiteur de marque de pied ferme, samedi.

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