Poursuites en diffamation
Dans une entrevue exclusive accordée à La Presse canadienne, le 13 mai, Christine Moore avait qualifié les accusations de «tissu de mensonges». Selon l’élue de 34 ans, ces accusations seraient des représailles pour avoir dénoncé les comportements inappropriés des députés Erin Weir, du NPD, ainsi que Massimo Pacetti et Scott Andrews, du Parti libéral.
Pour sa défense, Mme Moore avait fourni plusieurs documents réfutant les allégations formulées contre elle. La députée avait d’ailleurs annoncé son intention de déposer des poursuites en diffamation contre Glen Kirkland et trois chroniqueurs qui ont relayé les allégations dans les médias.
En conférence de presse, jeudi, la députée a confirmé
que des mises en demeure ont bien été envoyées et que le processus suit son cours.
«Je crois qu’il est important pour les médias de faire les vérifications nécessaires. Les médias qui ont fait le travail qui incombe aux journalistes ne sont pas visés», a-t-elle précisé.
Parlant d’une époque où l’on «hyperréagit», notamment par l’utilisation des médias sociaux, elle a rappelé l’importance de bien s’informer des détails. Elle a aussi tenu à remercier la population pour son soutien. Pour la suite des choses, Christine Moore dit avoir hâte de reprendre son travail pour défendre les dossiers de l’Abitibi-Témiscamingue. «J’ai envie de parler d’autre chose, pas d’une personne que j’ai fréquentée il y a cinq ans et qui, au fond, ne m’a jamais aimée», a-t-elle déclaré. - AP