«420 heures et 35 semaines assurables»
«Faut que ça revienne à comme c’était avant: 12 semaines à 420 heures et 35 semaines assurables», écrit, sur Facebook, Steve Hachey, de Tracadie.
Les travailleuses et les travailleurs saisonniers de la Péninsule acadienne concernés par le phénomène du «trou noir» ne décolèrent pas. Ils restent inquiets et mobilisés.
Le comité qui s’est constitué l’année dernière et qui défend leurs intérêts appelle à un grand rassemblement, mardi matin, à Caraquet. Le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, aurait préféré que la manifestation se tienne le lendemain, mercredi. Ce mardi, l’élu doit siéger à Ottawa. Il souhaiterait être présent et rencontrer les Acadiens mécontents, comme il l’a souvent fait dans le passé.
«J’ai communiqué avec la présidente du comité d’action, ainsi qu’avec son porte-parole. Je leur ai demandé leur collaboration pour changer la date. Malheureusement, la présidente et le comité ne veulent pas. (…) Je trouve cela un peu décevant», fait savoir Serge Cormier.
En dépit de cette déconvenue, le député fédéral réitère son intention d’oeuvrer pour les résidents de la Péninsule.
«Je continuerai à demander à mon gouvernement pour des changements à l’assurance-emploi envers nos industries saisonnières et ses travailleurs.»