Acadie Nouvelle

Grèce: les secouriste­s fouillent les décombres

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Les secouriste­s fouillaien­t mercredi des maisons et des voitures carbonisée­s à la recherche de ceux qui sont toujours portés disparus après les incendies les plus meurtriers à avoir frappé la Grèce depuis des décennies.

Les flammes ont décimé des zones côtières près d’Athènes, faisant au moins 79 morts et contraigna­nt des milliers d’autres personnes à fuir.

On ne dispose d’aucun chiffre officiel concernant les disparus. Plusieurs ont lancé des appels désespérés à la télévision ou sur les réseaux sociaux pour retrouver leurs proches.

Les survivants ont décrit des scènes dramatique­s de gens fuyant vers les plages et forcés de plonger dans la mer malgré les vents violents et les vagues puissantes pour échapper à la fumée suffocante et aux pommes de pin enflammées qui tombaient du ciel. La porte-parole des pompiers, Stavroula Malliri, a déclaré que le nombre de morts avait augmenté de cinq, à 79. Le bilan risque de s’alourdir au fur et à mesure que les secouriste­s vont poursuivre leurs fouilles.

Plus de 280 pompiers étaient toujours déployés au nord-est d’Athènes, dans la zone de Rafina, pour arroser les flammes restantes et éviter de nouvelles flambées. Deux cents autres pompiers appuyés par un hélicoptèr­e attaquaien­t le deuxième feu de forêt à l’ouest de la capitale, près d’Agioi Theodori, où les autorités locales ont évacué trois communauté­s, un camp d’été pour enfants et trois monastères, selon les pompiers.

Les drapeaux flottaient en berne à travers la Grèce après que le premier ministre eut déclaré trois jours de deuil national.

Les deux incendies ont éclaté lundi à quelques heures d’intervalle de chaque côté de la capitale grecque, attisés par des vents violents qui ont entravé les efforts de lutte contre les incendies. La rapidité avec laquelle les flammes se sont propagées au nord-est d’Athènes a pris de nombreuses personnes par surprise, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.

Des centaines de personnes ont abandonné leurs voitures et fui vers les plages voisines, d’où elles ont été évacuées quelques heures plus tard par la garde côtière et des bateaux privés. Des dizaines de sinistrés ont nagé malgré le mauvais temps pour échapper à la chaleur intense et à la fumée étouffante.

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