Deux chorales unissent leurs voix à Barachois

parfois comique, propose une gestuelle minimaliste. La chorégraphe et artiste de la performance est reconnue pour casser les moules. Un peu bizarre, mais aussi franchement drôle, son univers baigne d’une naïveté de l’enfance et d’un mystère sacré. Artiste de la dissidence, intuitive et libre, Dana Michel est une chorégraphe basée à Montréal. En 2005, elle est diplômée du programme de danse contemporaine BFA de l’Université Concordia. Elle est actuellement artiste en résidence à Dancemakers à Toronto et à l’Usine C à Montréal. Sa pratique explore les multiples facettes de l’identité à travers l’improvisation intuitive. Son nouveau solo Mercurial George, maintenant en tournée, a été présenté en première mondiale au Festival TransAmériques en juin 2016. Elle a été lauréate de plusieurs prix nationaux et internationaux. Ce sera une première en Atlantique pour Dana Michel. Le spectacle a lieu à salle Bernard-LeBlanc à 19h30. Le Festival de danse en Atlantique se poursuit jusqu’au 18 août, avec notamment des spectacles des compagnies Parts+Labour Danse, Fleuve Espace Danse et DansEncorps. Des ateliers, des prestations en plein air, des classes de maître et des projections de film figurent aussi au programme. – AN Deux chorales de la région du sud-est du NouveauBrunswick, dirigées par Rose-Marie Bernaquez, unissent leurs voix afin d’offrir un concert d’été à l’Église historique de Barachois.

Depuis son retour au Nouveau-Brunswick, la chanteuse et professeure de chant Rose-Marie Bernaquez, qui a travaillé notamment pour le Cirque du Soleil, est très engagée dans le domaine du chant choral. Elle dirige deux choeurs; Aux airs du Cap (photo) de Cap-Pelé et la chorale multiculturelle du CAFI (Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du sud-est du Nouveau-Brunswick), en plus d’enseigner le chant. «C’est ma passion et c’est ce que j’ai fait pour le Cirque du Soleil, j’écoutais des démos de chanteurs et je les évaluais. Ma passion est de prendre n’importe qui, que ce soit un élève solo ou une chorale et de les amener à vibrer dans leur corps le plus possible et de chanter le plus librement possible pour avoir un son riche et plein. Je vais moins chercher des sons de tête et j’aime bien les sons très enracinés dans le corps», a déclaré RoseMarie Bernaquez.

Le concert d’été à l’Église historique de Barachois pourrait bien devenir une tradition estivale. La chef de choeur souligne la qualité de l’acoustique et l’ambiance chaleureuse du lieu. Ce genre de récital permet aussi au public de redécouvrir cette église transformée en centre culturel. La chorale Aux airs du cap a invité l’ensemble du CAFI pour son concert d’été, réunissant ainsi une trentaine de choristes. Les choeurs présenteront leurs répertoires respectifs, en plus d’unir leurs voix pour quelques pièces. Le programme est varié.

«Il y a beaucoup de chansons, du Félix Leclerc, du Vigneault et du Sylvain Lelièvre, entre autres. Le répertoire du CAFI comprend des extraits de musique de film comme 1492, La liste de Schindler et moi je vais en faire deux ou trois solos.»

Le concert est présenté samedi à 19h30. – SM