Le fléau des armes à feu
Même si l’on sait encore très peu de choses sur la fusillade de Fredericton, une résidente du quartier où s’est déroulée la tragédie réclame déjà un meilleur contrôle des armes à feu au pays.
Tamama MacFayden peut apercevoir la scène de sa résidence sur la promenade Brookside.
«Je ne crois pas que les gens devraient avoir le droit de posséder des armes à feu», lance-t-elle.
«En raison d’une seule personne instable, il y a quatre personnes qui sont décédées. Tous ceux qui vivent dans le coin sont affectés parce qu’une personne instable avait une arme.»
Le suspect, un homme de 48 ans, a été arrêté par la Force policière de Fredericton, vendredi vers 9 h 30, et a été transporté à l’hôpital pour de graves blessures. Son identité n’a pas été dévoilée et on ne sait rien sur son état mental, sur l’arme qu’il aurait utilisée ou sur les motifs qui l’auraient poussé à agir.
Les événements ont été particulièrement difficiles pour le conjoint de Tamara MacFayden, un ancien militaire qui souffre du syndrome de stress post-traumatique. «C’est un déclencheur énorme pour lui de se réveiller au son de coups de feu. Il ne se sent pas bien. Ça l’affecte énormément», dit-elle.
«Il va devoir rencontrer son psychiatre de toute urgence. Il va faire beaucoup de cauchemars durant les prochaines nuits. Et il n’est pas le seul.» - MRC