Mes déclinaisons de l’homonyme

Ver comme dans ‘ver de terre’. Celui qui nourrit l’oiseau et taquine le poisson. Celui qui mélange les matières organiques de la terre. Celui qui nous semble inutile est essentiel dans l’écosystème. Attention au mépris, si proche lorsque nous jugeons!

Vair pour désigner la fourrure de l’écureuil que j’ai croisé sur la passerelle. Les joues remplies de nourriture, il faisait déjà des provisions pour la prochaine saison. L’imiter, c’est remplir notre imaginaire de souvenirs et d’idées pour embellir les jours qui viennent.

Vert qui me rappelle la pointe sur laquelle j’ai accosté il y a six ans. En fin de semaine, je quitte Pointe-Verte. Mais aussi Petit-Rocher, Beresford et Robertville! Avec dans ma tête plein de visages qui m’ont aimé autant que je les ai aimés. Et dans mes poches, des trésors polis par la mer et ramassés sur le rivage de la baie des Chaleurs: des morceaux de verres!

Verre comme celui pris avec des amis. On n’a pas besoin d’être nombreux. Ni d’avoir le meilleur vin. Comme il est agréable d’être réuni et de lever son verre à la santé de chacun.

Vers pour indiquer la direction. Ce matin, je vous dirai que je m’en vais vers l’avant. Et cet avant, dans l’immédiat, c’est une période de vacances. Un peu de repos pour le corps et la tête afin de revenir partager mes idées et mes convictions… en prose et en vers! On se retrouve dans un mois. Bonne fin d’été!