DIEPPE: UNE NOUVELLE ÉCOLE QUI A TOUT POUR PLAIRE
Les deux nouvelles écoles de Dieppe accueilleront bientôt leurs premiers élèves. L’Acadie Nouvelle a pu visiter les locaux flambants neufs du plus gros établissement de niveau primaire au Nouveau-Brunswick.
Situé au 1600 boulevard Dieppe, il regroupe l’école Le Marais, ouverte aux élèves de la 3e et à la 5e année et l’école AntonineMaillet destinée aux élèves de la 6e à la 8e année. Il pourra accueillir jusqu’à 1100 jeunes francophones.
Spacieux, éclairés, modernes, les lieux ont tout pour plaire aux enseignants et à leurs protégés. Tous les locaux sont équipés de larges fenêtres afin de maximiser la lumière naturelle.
L’école est dotée d’un terrain de soccer et d’une scène pouvant s’ouvrir sur la cafétéria ou le gymnase. On y trouve aussi des laboratoires de science, deux gymnases, plusieurs salles destinées à la musique et aux arts ainsi qu’une bibliothèque.
«Je suis impressionnée», souffle Antonine Maillet, venue découvrir l’école nommée en son honneur. La romancière acadienne a profité de sa visite pour offrir la collection de ses oeuvres, complète et dédicacée, à l’établissement. Celui-ci compte pas moins de neuf classes par niveau.
«Je me rappelle de mes premières années à l’école de Bouctouche, elle aurait pu rentrer dans une seule des pièces de celle-ci, s’est exclamée Mme Maillet. Les dimensions et toutes les possibilités qu’offre cette école aideront les enfants à aller au bout de leurs aspirations. Il y a de l’espoir pour l’Acadie quand il y a de l’espoir pour l’éducation.»
Le complexe scolaire ouvrira ses portes aux élèves de 3e, de 4e et de 5e années de l’école Amirault ainsi qu’aux élèves plus âgés des écoles Amirault, Anna-Malenfant et Carrefour de l’Acadie. L’investissement de 37,4 millions $ devrait régler le problème de surpopulation scolaire dans la cité acadienne.
Nadine Lanteigne, enseignante en 5e année, est ravie à l’idée de travailler dans de meilleures conditions. Plusieurs classes mobiles avaient été installées à l’école Amirault pour corriger le manque d’espace.
«On avait beaucoup trop d’élèves, dit-elle. On ne pouvait pas faire d’activité collective dans le gymnase, il faisait trop chaud et on ne pouvait pas bouger. Le désengorgement va changer nos vies, ça comble mieux nos besoins. C’est aussi plus propice à la collaboration puisqu’on a des classes où les murs sont rétractables pour pouvoir faire des projets qui regroupent deux classes.»
Au cours des prochains jours, le personnel éducatif mettra ses efforts à déballer les cartons et à aménager les salles de classe. «Les préparatifs vont très bien, on a un personnel dynamique et engagé», affirme Daniel Cormier, directeur de l’école Antonine-Maillet.
La directrice de l’école Le Marais, Jolène Gaudet, se prépare depuis presque un an à l’ouverture initialement prévue en janvier, puis reportée à septembre.
«J’ai discuté avec plusieurs et je peux dire que les enfants ont hâte de découvrir leur nouvelle école, lance-t-elle. Les nouveaux locaux vont aider les jeunes à développer leur créativité et à cheminer vers leur plein potentiel.»
Seules les aires de jeux sont manquantes. La contribution du ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance pour la construction de terrains de jeux se limite à 80 000$ quelle que soit la taille de l’école. Les comités de parents devront donc s’organiser pour récolter les fonds manquants. ■