Absentéisme et leadership passif chez Vitalité
Une évaluation du service des ressources humaines du Réseau de santé Vitalité a permis d’identifier un «nombre élevé d’absentéismes», un «leadership plus passif et réactif que proactif» et un «manque d’uniformité dans l’application des politiques et procédures» à travers le réseau. L’analyse a été lancée en mai et a été menée avec une consultante externe. Elle avait comme objectif de trouver les points forts et les points faibles du service de ressources humaines, en plus d’identifier des occasions d’amélioration.
En plus des faiblesses susmentionnées, l’évaluation a braqué les projecteurs sur les défis du recrutement du réseau. En 2017, il y avait en moyenne 160 postes vacants par mois.
«Un de nos plus gros défis est notre capacité de remplir des postes dans des domaines critiques, que ce soit en médecine, en pharmacie, au niveau de la psychologie et autre. On a aussi de la difficulté avec les services de support. À presque n’importe quel moment, on peut trouver 80 postes d’infirmière disponibles dans le réseau», affirme le président-directeur général Gilles Lanteigne.
Un nouveau comité directeur sur le recrutement et la rétention doit être mis sur pied au cours des prochaines semaines. Les administrateurs du réseau ont aussi l’intention de créer un comité directeur sur la gestion des incapacités et de l’assiduité.
Des groupes de travail ont été mis sur pied afin de standardiser les politiques et les protocoles du service des ressources humaines à travers le réseau.