Des dispensaires illégaux à Toronto
Pendant ce temps en Ontario, le site de la société d'État de la province, OCS.ca, actuellement le seul moyen d'acheter légalement du cannabis en Ontario, fonctionnait à plein régime. Des commentaires mitigés ont toutefois rapidement fait surface sur les réseaux sociaux. Bien que du cannabis était disponible, la liste de variétés séchées avait déjà diminué en fin d'avant-midi, mercredi.
Les commentaires adressés à la boutique en ligne louaient d'un côté la simplicité du site, alors que de l'autre côté, on se plaignait de problèmes techniques et des prix élevés. En début d'après-midi, à l'Assemblée législative, le premier ministre Doug Ford a affirmé que la plateforme du gouvernement avait traité plus de 38 000 commandes. Certains consommateurs de Toronto semblent préférer demeurer fidèles aux dispensaires non autorisés qui restent ouverts malgré les menaces de poursuites judiciaires.
Les activités se déroulaient normalement chez 1Tonamara, une boutique illégale de cannabis située au centre-ville, quelques heures après la légalisation officielle du cannabis récréatif à l'échelle nationale. Le magasin Spadina Avenue, tout comme le dispensaire Cloud 6ix situé un peu plus loin sur la même rue, recevaient des clients toutes les quelques minutes.
«Les affaires vont bien aujourd'hui, vous savez. J'imagine qu'avec la fermeture de plusieurs autres endroits, ça aide», a commenté Mike Vander Marel, un employé de 1Tonamara.
De nombreux dispensaires torontois ont fermé leurs portes tout juste avant la légalisation en réaction à une promesse du gouvernement provincial d'accorder des permis de vente au détail aux propriétaires illégaux qui respecteraient la loi.
Le chef du service de police de Toronto, Mark Saunders, a reconnu que les policiers ne feraient pas d'opération dans toutes les boutiques illégales, mercredi, mais il assure que tous les établissements seront éventuellement fermés. - La Presse canadienne