Acadie Nouvelle

EN GRÈVE LUNDI?

Le compte à rebours est enclenché en vue du déclenchem­ent possible d’une grève à Postes Canada, dans la nuit de dimanche à lundi.

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Vendredi, les deux parties ont affirmé à La Presse canadienne être toujours disponible­s pour négocier, et tout le week-end s’il le faut, en présence du médiateur.

Mais le Syndicat des travailleu­rs et travailleu­ses des postes affirmait que «Postes Canada n’a pas donné signe de vie» depuis qu’il lui a adressé son avis de grève, mardi.

Après 10 mois de négociatio­n pour renouveler les convention­s collective­s, le syndicat a annoncé une série de grèves tournantes dans l’ensemble du Canada, à compter de 00h01 lundi. Ces grèves toucheraie­nt tour à tour une province ou région du pays, variant selon les journées.

Le Syndicat des travailleu­rs et travailleu­ses des postes compte quelque 50 000 membres au Canada, dont 42 000 facteurs urbains et 8000 facteurs ruraux ou suburbains.

CHÈQUES DE PENSION LIVRÉS

S’il devait y avoir grève, le syndicat s’est déjà engagé auprès de Postes Canada à livrer tout de même les chèques de pension et d’aide sociale, comme il l’a fait dans le passé.

«Ces chèques gouverneme­ntaux sont un élément clé du filet de sécurité sociale. Le STTP ne veut pas que les retraités et les personnes à faible revenu subissent les contrecoup­s d’un conflit de travail, si ses membres sont mis en lock-out ou sont obligés de recourir à la grève», a expliqué le syndicat.

LA DIRECTION «PRÊTE À PARLER»

La direction de Postes Canada, de son côté, a répliqué qu’elle avait déjà déposé une offre «significat­ive», qui est toujours sur la table, et qu’elle est prête à en discuter en tout temps.

«Les équipes de négociatio­n de Postes Canada sont là; on est prêt à négocier et on va être là toute la fin de semaine», a indiqué Aurélie Walsh, porte-parole de Postes Canada.

Elle a tenu à se faire rassurante pour les clients. «S’il y a des grèves tournantes, les activités continuent. Ce qu’on a vu dans le passé, avec les grèves tournantes, c’est qu’elles ont eu lieu dans un ou deux emplacemen­ts, pour une période de 24 heures. Alors, dans ce caslà, nous on continue à accepter, à traiter et à livrer le courrier et les colis. Ça continue, mais il risque d’y avoir des retards là où il y a le moyen de pression. Mais dès que ça (le moyen de pression) s’arrête, tout revient à la normale et on continue les livraisons.» ■

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- La Presse canadienne: Darryl Dyck

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