Jean-Marie Lapointe, l’espoir des laissés-pour-compte
Son père, Jean Lapointe, a mis sur pied La Maison Jean Lapointe, une fondation pour lutter contre la toxicomanie et autres dépendances. Et le fils, héritier d’un coeur généreux, oeuvre depuis quelques années auprès des itinérants.
À TVA, dans l’épisode de Face à la rue du jeudi 25 octobre, 20h, on rencontre Yvon, Fernand et Gilles, trois compères sexagénaires devenus les amis de Jean-Marie. Si vieillir n’est pas toujours aisé pour le commun des mortels, essayons d’imaginer à quoi peut ressembler vieillir dans la rue.
Mais, grâce à l’organisme Pas de la rue qui tend la main aux itinérants de 55 ans et plus, Yvon est parvenu à retrouver la sobriété et est en voie de réhabilitation.
Fernand et Gilles sont «frères de rue» depuis une quinzaine d’années, se soutenant l’un l’autre au quotidien, mais cette association connaîtra malheureusement une fin abrupte.
Dans cet épisode, on est à même de constater le travail de policiers spécialement formés pour suivre des personnes de la rue ayant fait l’objet d’interventions policières. Ces policiers peuvent ainsi éviter d’autres égarements et voir ce qui peut être fait pour éviter les récidives.
Y EN A MARRE DU CHIMIQUE
Alors que les bouleversements climatiques portent notre réflexion sur la consommation de viande qu’on souhaite diminuer pour aider la planète et, par ricochet, notre santé, le documentaire Colorants, édulcorants, conservateurs, que cachent-ils? n’a rien de réconfortant en matière d’alimentation.
Le reportage, bien que tourné en France, touche des produits de grandes marques connues à travers le monde. Il y aurait plus de 300 additifs possibles intégrés aux aliments, dont certains à risque. On parle aussi de nanoparticules qui pénètrent les tissus loin dans l’organisme et se répandent dans les cellules, d’où la formation de certains cancers. La fonction de ces produits chimiques vise à conserver ou améliorer le goût, la texture, la couleur, la durée des aliments.
Plus choquant, on apprend que cette chimie intégrée aux recettes date des années 1960, mais ce n’est que récemment, grâce à l’évolution des moyens scientifiques d’analyse, qu’on a pu faire ce constat. Le lundi 22 octobre, 20h, à TV5.
QUAND L’ART SÈCHE LES LARMES...
À compter du vendredi 26 octobre, 21h, à ARTV, la série de 10 épisodes Faire oeuvre utile nous fera vivre diverses émotions. Le premier des deux sujets abordés lors de l’émission concerne Annick, qui a perdu son conjoint, assassiné. C’est une oeuvre du peintre Marc Séguin, traitant de la vie et de la mort, qui viendra alléger sa peine. Pour Martin, c’est une chanson d’Ingrid St-Pierre qui traduira le mieux tous les sentiments qu’éprouve le jeune homme si attaché à sa grand-mère, alors que celle-ci glisse lentement dans le brouillard de la maladie d’Alzheimer.
GALA DE L’ADISQ
Marie-Mai et Yann Perreau présentent, le mercredi 24 octobre, 21h, à Télé-Québec, la 14e édition du Premier Gala de l’ADISQ. Diffusé en direct du MTELUS, l’événement rend hommage aux artistes, soit 109 candidats, et 76 artisans de tous styles de musique. Rappelons que Pierre Lapointe, Philippe Brach, Hubert Lenoir, Loud, Isabelle Boulay et Marc Dupré bénéficient d’une majorité de nominations. La fête se poursuivra le dimanche 28 octobre, 21h, alors que Radio-Canada présentera le Gala de l’ADISQ, animé par LouisJosé Houde.
POUTINE LE FRUSTRÉ
La frustration a joué un grand rôle dans la vie de Vladimir Poutine, président de la Russie. D’abord, tout jeune, il était de très petite taille ce qui faisait de lui le souffre-douleur de ses camarades. Très tôt, il a voulu faire partie du KGB et rêvait de devenir espion. Bien qu’il n’ait pas marqué l’histoire de l’espionnage de façon significative, il savait plaire à ses patrons. Sa nature fiable et loyale jumelée aux circonstances en a fait l’homme le plus puissant de ce grand pays. Vladimir Poutine: un espion au pouvoir, à Canal D, le jeudi 25 octobre, 23h. – La Presse canadienne ■