Acadie Nouvelle

Les Rapides veulent profiter de la visite du Blizzard pour se relancer

- Robert Lagacé robert.lagace@acadienouv­elle.com

Ils sont plutôt rares les hockeyeurs de 17 ans qui parviennen­t à se faire une niche dans la LHM. Mark Richard en est conscient et il fait tout pour convaincre ses nouveaux patrons qu’il mérite chaque seconde de temps de jeu que l’organisati­on est prête à lui donner.

«Je me suis retrouvé un peu le négligé la saison dernière avec les Flyers, raconte Richard. Je n’aimais pas mon temps de jeu et je n’ai pas eu une bonne saison. Je ne voulais plus y retourner. Je me suis quand même entraîné dur cet été en souhaitant obtenir une invitation quelque part. Il a cependant fallu que j’approche Moe et il a réussi à m’avoir une invitation de dernière minute au camp des Rapides. Je n’étais pas certain que j’allais être capable de faire le club, mais j’ai tout donné.»

Après avoir inscrit sept buts et 15 passes en 43 rencontres avec les Foyers la saison dernière, séries éliminatoi­res incluses, Richard montre un dossier d’un but et une passe en 10 duels. À 6 pieds et 190 livres, Richard se voit à long terme comme un attaquant de puissance.

«Lorsque je serai à maturité, je voudrais apporter une bonne contributi­on sur le plan physique et faire ma part à l’offensive. Pour l’instant, ça va plutôt bien. On m’utilise surtout au sein du quatrième trio comme joueur d’énergie, mais j’ai quand même réussi à avoir quelques occasions dans les autres trios», indique l’ailier gauche de Moncton.

En ce qui concerne l’équipe, Mark Richard est d’avis que l’équipe est bien meilleure que ne l’indique sa fiche. Notons que les Rapides n’ont pas savouré la victoire lors de leurs six derniers duels. C’est le jour et la nuit avec leur début de saison, où ils avaient remporté quatre de leurs sept premières rencontres. La perte du défenseur Brendan Bornstein n’est pas étrangère à cette vilaine séquence.

«La blessure de Brendan fait mal, affirme Richard. Il est notre grand leader. Heureuseme­nt, il a recommencé à patiner et il devrait pouvoir revenir au jeu bientôt.»

Cela dit, avec ou sans Bornstein, les Rapides ne jouent pas du bon hockey ces temps-ci. La visite du Blizzard d’Edmundston survient toutefois au bon moment, estime Richard.

«Nous avons un bon club, dit-il. Malheureus­ement, c’est comme si nous avions oublié de jouer en équipe. Il faut nous secouer et travailler plus fort que nous le faisons depuis quelques semaines. Avec la visite du Blizzard, vendredi, ça devrait nous donner un élément de motivation. C’est le temps de se réveiller. Ça devrait être un bon match et le Centre E.-&P.-Sénéchal va être plein.»

Il s’agira déjà d’un troisième match entre les deux formations du Nord-Est. Lors du premier duel à la mi-septembre, les Rapides avaient eu le dernier mot au compte de 2 à 1. Puis, trois semaines plus tard, le Blizzard s’était bien vengé en l’emportant 6 à 1. ■

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Mark Richard a réussi à 17 ans à faire sa place sur la ligne bleue des Rapides de Grand-Sault. - Gracieuset­é: Rapides

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