Les boîtes de coquelicot se vident rapidement et les réserves se garnissent
Les vétérans de l’armée canadienne sont surpris de voir la réponse positive des citoyens. Les boîtes de coquelicot se vident rapidement et les Néo-Brunswickois sont toujours aussi généreux.
À la sortie de la Coop de Caraquet, Lawrence Branch et Robert Branch, deux vétérans de la même famille, attendent les clients pour leur offrir un coquelicot, la fleur commémorative des anciens combattants. Elle est offerte par millions, chaque année, aux Canadiens, quelques jours avant le 11 novembre, jour du Souvenir, comme devoir de mémoire. Les profits amassés vont essentiellement en aide aux différentes filiales de la Légion et à leur famille.
Lawrence Branch est un ancien militaire qui a participé à des missions de paix en Allemagne dans les années 1980. Fidèle à son poste, il comprend l’importance de recueillir des fonds pour ses frères d’armes.
«La vente de coquelicot va toujours bien. Les gens sont très réceptifs et on récolte des fonds pour les vétérans», explique M. Branch, devant une abondance de coquelicot.
Robert Branch, ancien combattant de la marine, partage le même avis.
«Les gens nous sourient, ils sont contents de nous voir sur les lieux et c’est important pour le devoir de mémoire.»
DONS GÉNÉREUX
La légion ne récolte cependant pas autant d’argent que certains pourraient le penser. Le responsable de la filiale de Néguac, Antoine Savoie, explique que chaque boîte de coquelicots coûte 100$. Ainsi, en fonction des dons reçus, la marge de profit peut être assez minime pour les anciens combattants.
M. Savoie estime toutefois que la récolte est bonne cette année et que les gens sont toujours aussi généreux.
«Après trois jours, la boite peut être vide. Ça dépend de l’achalandage des lieux. Au Tim Hortons par exemple, ça part plus rapidement», explique-t-il.
Les boîtes de coquelicot se retrouvent dans 15 commerces de la région. Un ancien combattant est présent le vendredi aprèsmidi, le samedi et le dimanche.
M. Savoie estime lui aussi «que les dons sont importants pour la communauté» des anciens combattants. L’argent récolté est utilisé selon les besoins des anciens combattants et de leur famille.
«On peut utiliser l’argent lorsque d’anciens combattants ont besoin d’aller à l’hôpital. Ils peuvent se faire payer des repas», explique M. Savoie, qui cumule 32 ans de service dans l’armée canadienne. Des paniers de fruits sont aussi confectionnés pour les anciens combattants de 80 ans et plus.
«La commémoration du 100ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale a aidé aussi cette», a expliqué le président de la Légion. ■