LE TITAN CHANGE D’ENTRAÎNEUR
«Nos attentes étaient d’être compétitif, ce qui n’est pas le cas présentement» - Sylvain Couturier
La valse des entraineurs se poursuit chez le Titan d’Acadie-Bathurst. Avec l’arrivée de Mario Durocher derrière le banc, les champions en titre de la Coupe Memorial seront dirigés par un troisième homme de hockey depuis mai.
Bryan Lizotte, qui avait succédé à Mario Pouliot lorsqu’il a pris la direction des Huskies de Rouyn-Noranda, a décidé de quitter le navire pour des raisons familiales.
Le directeur général Sylvain Couturier parlait donc d’un accord mutuel pour expliquer son départ.
«Bryan a trois jeunes enfants à la maison. Il a essayé de trouver un équilibre là-dedans, mais je pense qu’il trouvait ça très difficile», explique le grand patron du Titan.
«On se compte très chanceux qu’un gars de la qualité de Mario Durocher soit disponible. On est chanceux d’avoir un gars de son expérience à notre portée. On est bien content de l’avoir.»
Il affirme que Durocher n’a pas hésité avant d’accepter le poste. Même s’il se réjouit de l’arrivée de Mario Durocher, Sylvain Couturier ne croit pas au Père Noël pour autant.
«On sait très bien qu’on n’a pas une équipe aussi puissante que celle de l’an passé. Mario n’est pas un magicien et il ne pourra pas faire de miracles», admet-il.
«Sauf que depuis le début de la saison, nos attentes étaient d’être compétitif, ce qui n’est pas le cas présentement. On traverse une période où les cuisantes défaites s’accumulent. C’est certain qu’on veut amener un niveau de compétition plus élevé.»
Le contrat de Durocher comprend la fin de la présente campagne, en plus de deux autres saisons.
«Le gars a gagné plus de 500 parties dans la LHJMQ (avec les Tigres de Victoriaville, Le Titan d’Acadie-Bathurst, les Screaming Eagles du Cap-Breton, les Saguenéens de Chicoutimi et les Foreurs de Val-d’Or) et il a réussi à amener un petit marché comme Val-d’Or à la Coupe Memorial (en 2013-2014). Je pense qu’on est entre très bonnes mains.» ■
«Honnêtement, ça s’est fait très rapidement. J’avais travaillé avec lui quand il était ici (en 2005-2006). On avait eu une très bonne relation. Pour moi, ce fut une très belle expérience. Quand je l’ai appelé, il n’a pas hésité longtemps.»